Mardi 28 avril 2009 à 9:37
Samedi 25 avril 2009 à 12:15
< En relisant ta lettre >
En relisant ta lettre ( S.Gainsbourg/S.Gainsbourg )
En relisant ta lettre je m'aperçois que l'orthographe et toi,
ça fait deux
C'est toi que j'aime
Ne prend qu'un M
Par-dessus tout
Ne me dis point
Il en manque un
Que tu t'en fous
Je t'en supplie
Point sur le i
Fais-moi confiance
Je suis l'esclave
Sans accent grave
Des apparences
C'est ridicule
C majuscule
C'était si bien
Tout ça m'affecte
Ça c'est correct
Au plus haut point
Si tu renonces
Comme ça s'prononce
À m'écouter
Avec la vie
Comme ça s'écrit
J'en finirai
Pour me garder
Ne prends qu'un D
Tant de rancune
T'as pas de cœur
Y a pas d'erreur
Là y'en a une
J'en nourrirai
N'est pas français
N'comprends-tu pas ?
Ça s'ra ta faute
Ça s'ra ta faute
Là y'en a pas
Moi j'te signale
Que gardénal
Ne prend pas d'E
Mais n'en prend qu'un
Cachet au moins
N'en prend pas deux
Ça t'calmera
Et tu verras
Tout r'tombe à l'eau
L'cafard, les pleurs
les peines de cœur
O E dans l'O
Vendredi 24 avril 2009 à 7:43
< Cet enfant-là >
Cet enfant-là ( Barbara/Barbara/R.Romanelli ) ( 1981 )
Cet enfant-là,
Cet enfant-là,
Te ressemble,
Te ressemble
Il a de toi,
Je ne sais quoi
Le sourire,
Ou peut-être,
Quand il marche,
Ta démarche
Il hésite et s'avance
Cet enfant-là
Te ressemble
Et j'en tremble
Cet enfant,
Tu t'en souviens,
Tu le voulais,
Tu m'en parlais
Et, merveille des merveilles,
Je riais de t'entendre
Tu me disais
Comme je voudrais
Qu'il te ressemble,
Te ressemble
Moi je voulais
Que cet enfant
Te ressemble
Tu voulais qu'un jour il soit avocat ou bien médecin
Nous nous disputions déjà l'avenir
D'un enfant qui n'était pas encore là
Moi, je voulais qu'il soit berger, jardinier,
Ou bien musicien
Je l'imaginais déjà, tout petit,
Un immense piano au bout de ses doigts
Il aura des poissons d'or, des jardins de sable
Et de grands voiliers blancs,
Des oiseaux de feu, des îles enchantées,
Des étoiles filantes au fond de ses yeux
Il ne connaîtra que l'ogre gentil
Qui, jamais, n'a dévoré les enfants
Mon enfant dieu, mon enfant prince, mon enfant roi,
Mon enfant merveilleux, mon enfant rien qu'à moi
Nous lui tournions des manèges sous la neige,
Nous lui bâtissions des châteaux en Norvège, en Norvège,
Mais cet enfant-là,
Cet enfant-là
Lui ressemble
Il a d'elle
Je ne sais quoi,
Le sourire
Ou peut-être,
Quand elle marche,
Sa démarche
Et sa grâce
Ma disgrâce
Cet enfant-là
N'a rien de moi
Mais vous ressemble
Cet enfant-là,
Cet enfant-là
Te regarde,
Me regarde
Il s'étonne,
Il s'inquiète
Et timide, il s'avance
Cet enfant-là
Me tend les bras
Et je l'aime
Oh que je l'aime
Cet enfant-là
N'a rien de moi
Mais te ressemble,
Ressemble, ressemble...
Jeudi 9 avril 2009 à 8:27
Barbara et le bassiste Laurent Vernerey
Mercredi 8 avril 2009 à 7:56
< Parce que >
Parce que ( Je t'aime ) ( Barbara/Barbara ) ( 1967 )
C'est parce que ton épaule
A mon épaule,
Ta bouche à mes cheveux
Et ta main sur mon cou,
C'est parce que dans mes reins
Quand ton souffle me frôle,
C'est parce que tes mains
C'est parce que joue à joue,
C'est parce qu'au matin
C'est parce qu'à la nuit
Quand tu dis "viens", je viens
Tu souris, je souris
C'est parce qu'ici ou là
Dans un autre pays
Pourvu que tu y sois
C'est toujours mon pays
C'est parce que je t'aime
Que je préfère m'en aller
Car il faut savoir se quitter
Avant que ne meure le temps d'aimer
C'est parce que j'ai peur de voir s'endeuiller
Les minutes, les heures, les secondes passées
C'est parce que je sais qu'il faut un presque rien
Pour défaire une nuit et se perdre au matin
Je ne laisserai pas pencher sur notre lit
Ni l'ombre d'un regret, ni l'ombre d'un ennui,
Je ne laisserai pas mourir au fil des jours
Ce qui fut toi et moi, ce qui fut notre amour
Il ne sera jamais emporté par le temps
Je l'emporte moi-même, il restera vivant
Oh laisse-moi, je t'aime
Mais je préfère m'en aller
Car il faut savoir se quitter
Avant que ne meure le temps d'aimer
J'en ai vu comme nous qui allaient à pas lents
Et portaient leur amour comme on porte un enfant
J'en ai vu comme nous qui allaient à pas lents
Et tombaient à genoux dans le soir finissant
Je les ai retrouvés, furieux et combattants
Comme deux loups blessés, que sont-ils maintenant ?
Ca, je ne veux pas, je t'aime
Je ne veux pas nous déchirer
C'est mieux crois-moi de nous quitter
Avant que ne meure le temps d'aimer
C'est mieux, bien mieux, de nous quitter
Avant que ne meure le temps d'aimer.
Mardi 7 avril 2009 à 9:20
Lundi 6 avril 2009 à 7:43
Il y a des ailes
L'aile Sud
L'aile Nord
L'Aile qui va de l'est en ouest
Dans le couloir
Il y a des anges
Qui se déplient
Qui se déploient
Disparaissent derrière des portes
La 2, la 6 ou la 23
Dans le couloir
Il y a des anges
En sandales
Et en blouses blanches
Qui portent accroché
Sur leur cœur
La douceur de leur prénom
Dans le couloir
Il y a des rires
Des chuchotés
Et des éclats
Y a des pâleurs
Y a des urgences
La chambre 12 qui s'en va
Dans le couloir
Y a des appels
Qui s'inscrivent en lampes bleues
Sur un grand tableau de milieu
Il y a des odeurs
Y a des lourdeurs de fleurs fanées
Il est midi
Y a le bruit des chariots qui grincent
Et les odeurs de ragoût froid
Il y a des pas
Il y a des voix
Dans le couloir
Devant la 12
Y a des silences
Y a des errances
Y a des sanglots
Il y a des anges
En blouses blanches
Qui bercent le désespoir
C'est 18 heures
Y a des appels
Dans le couloir
C'est l'heure des solitudes
Et des angoisses
Dans les chambres
Y a des combats
Y a des victoires
Y a des colères
Y a des courages
Des rémissions
Des espérances
Des volontés de savoir
Il fait chaud
Il fait froid
Il y a la douleur tenace
Des fatigues à n'en plus pouvoir
A ne plus rien vouloir
Que dormir
Dormir
Seul
Le visage contre le mur
Il est minuit
Dans le couloir
Il y a des ailes
L'aile sud
L'aile nord
L'aile qui va de l'est en ouest
Dans le couloir
Il y a des anges
En sandales
Et en blouses blanches
Qui portent accroché
Sur leur cœur
La douceur de leur prénom