Lundi 29 juin 2009 à 8:11

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Enfin de retour parmi vous !
Vous m'avez beaucoup manqués...
Merci beaucoup de votre patience.
Retour des articles demain !
Prenez soin de vous.

Samedi 13 juin 2009 à 15:58

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En ce moment j'ai de gros problèmes avec mon ordinateur...
Je vous demande un peu de patience.
Merci beaucoup de votre compréhension.
A très vite, vous me manquez énormément.
Prenez soin de vous.

Mardi 9 juin 2009 à 13:22

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Programme Olympia 1969

Je ne suis pas une grande dame de la chanson,
Je ne suis pas un oiseau de proie,
Je ne suis pas un poète,
Je ne suis pas mystérieuse,
Je ne suis pas désespérée du matin au soir,
Je ne suis pas une mante religieuse,
Je ne vis pas dans des teintures noires,
Je ne suis pas une intellectuelle.

Je suis une femme,
Qui vit,
Qui respire,
Qui rit,
Qui souffre,
Qui aime, qui aime, qui aime...

Barbara

Lundi 8 juin 2009 à 8:57



<  Tous les passants  >


Tous les passants  ( S.Makhno/Barbara )  ( 1965 )


Tous les passants s'en sont allés,
Plus rapides que la mémoire
Ecrire un petit bout d'histoire,
Les uns debout, d'autres couchés
Certains sont entrés dans l'histoire,
Sans avoir eu le temps d'y croire,
Pas même le temps d'y songer

Tous les passants s'en sont allés,
Jean de Flandre et Jean de Navarre,
Qui voulaient la mer à boire
La mer, je crois, les a gardés
Le petit John des Amériques
Devenu John le magnifique,
La gloire ne l'a pas épargné

Tous les passants s'en sont allés,
Ceux qui buvaient à la fontaine,
Ont maintenant leur cave pleine
De vins aux noms ensoleillés
Ceux qui croyaient à la colère,
Ceux qui voulaient gagner des guerres,
La guerre a dû les décimer

Tous les passants s'en sont allés
Mais toi, plus têtue que la pierre,
Tu n'as pas quitté la rivière
Ni la colline aux fleurs de mai
Tu gardes le feu et la table,
La rose et le sirop d'érable
Comme au temps des très lourds secrets

Si les passants s'en revenaient,
Au lieu de leurs vingt ans superbes
Sur lesquels a repoussé l'herbe
Je ne sais s'ils s'arrêteraient
Moi, je vois couler l'eau profonde
Sans m'y pencher une seconde
J'ai peur d'y voir ce que j'étais

Tous les passants s'en sont allés,
Jean de Flandre, Jean de Navarre,
Le petit John des Amériques,
Tous les passants s'en sont allés...

Vendredi 5 juin 2009 à 8:14




<  Elle vendait des p'tits gâteaux  >



Elle vendait des p'tits gâteaux  ( J.Bertet/V.Scotto )  (1919 )



Elle était pâtissière,
Dans la rue du Croissant,
Ses gentilles petites manières,
Attiraient les clients,
On aimait à l'extrême,
Ses yeux de puits d'amour,
Sa peau douce comme la crème,
Et sa bouche, un petit four,
Et du soir au matin,
Dans son petit magasin.

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
En servant tous ses clients,
Elle se trémoussait bien gentiment,
Fallait voir comment elle vendait,
Ses petites brioches au lait.

Un jour dans sa boutique,
Un vieux monsieur entra,
D'un petit coup d'oeil oblique,
Vite, il la remarqua,
Pour parler à la belle,
Il choisit des bonbons,
"Donnez-moi, Mademoiselle,
Un cornet de marrons",
Et d'un petit air malin,
Il en prit deux dans sa main.

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
"Je vous offre", dit-il, "mon coco",
"Des marrons et mon coeur chaud",
"Coeur chaud", dit-elle, "vous l'avez",
"Mais les marrons sont glacés".

Il s'assit à une table,
Pour manger un petit choux,
Elle se montra aimable,
Elle offrit un peu de tout,
Puis insista, coquette,
Pour qu'il prit du nougat,
Mais lui, hochant la tête, tristement répliqua,
"A mon âge, voyez-vous,
J'prends plus qu'du caramel mou".

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Le vieux lui faisait les yeux blancs,
Il sauçait en tremblotant,
Dans un verre d'eau et d'orgeat,
Une toute petite langue de chat.

Y'avait trois heures passées, qu'il était assis là,
Elle pensait, énervée, il ne partira pas,
Ne sachant plus que faire, pour le dévisser du sol,
Elle lui dit, en colère,
"Mangez ces croquignoles",
Il répond, d'un ton sec,
"Je n'aime pas les gâteaux secs".

Ah non,
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Elle lui dit, d'un petit air doux,
"Ben, mon cher monsieur, si vous,
N'aimez pas les gâteaux secs,
Mangez donc d'la merde avec"

Jeudi 4 juin 2009 à 6:12



<  Tu sais  >


Tu sais   ( Barbara/Barbara )   ( 1968 )


Tu sais, si ce n'était pas toi
Si ce n'était pas toi
Au bout de ce voyage
Tu sais, si ce n'était pas toi
Referais-je les pas
Aurais-je le courage
De te venir
De recommencer un voyage
De te venir
De risquer peut-être un naufrage
Tu sais, je suis si lourde
Du temps que je porte
Si lourde, lourde
Et l'idée de refaire mes bagages
Au creux de l'hiver, c'est dur à mon âge
Je veux dormir, j'ai besoin de silence
Je n'en peux plus, et soudain je balance, je balance

Car toi, chaque fois que je te retrouve
Toi, c'est la vie que je redécouvre
J'ai beau savoir, et te connaître et m'y attendre
C'est fou, mais je sais qu'encore tu vas me surprendre
M'étonner, m'émerveiller
Je viens, et tant pis si l'on se déchire
Je viens, je veux le meilleur et le pire
Je viens demain car je veux te rejoindre
Je viens, je pars dès que le jour va poindre
Ce qu'il faut vivre, s'il faut le vivre
Je viens pour le vivre avec toi, toi, toi...

Mercredi 3 juin 2009 à 6:32

 
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Une question se pose : Barbara a-t-elle considéré le cinéma comme une simple passade, un cadeau offert à ses amis les plus chers ? L'entretien accordé à Michel Perez en 1972 prouve qu'elle y a, sans doute, secrètement rêvé. " J'aimerais bien tourner avec Polanski, Losey, Visconti, Fellini. J'aurais aimé tourner Lola de Jacques Demy. Et alors là, on est en plein délire, j'aurais aimé tourner avec Erich von Stroheim, avec Max Ophuls (...) " C'est vrai, on l'aurait bien vue dans Le plaisir. Dans le rôle de Mila Parély la " belle juive " de La Maison Tellier, aussi brune qu'elle, et aussi douloureuse. Avec Danielle Darrieux, tendre et fragile Madame Rosa, Barbara aurait fredonné : " Combien je regrette mon bras dodu, ma jambe bien faite et le temps perdu. " Et puis, tard dans la nuit, pour les esseulés et les retardataires, les derniers clients tristes de toutes ces filles de joie, elle aurait entonné, avec Rosa-Darrieux, sous l'œil réprobateur de la patronne-Madeleine Renaud, ce refrain égrillard et nostalgique :

Nous avons eu Lulu Mange-Tout
Nana-Frisson et miss Poilpoil
Celle qui rendit les hommes fous
Quand elle dansait avec ces voiles
Qui cachaient même pas son cœur
Ni ses six poils de salsifis
Nous avons eu Nini d'Honfleur
Et Rita qui pissait au lit.

De jolies putes vraiment
Et un vraiment bien beau bordel
Même qu'à Dakar
Ça je peux le dire
Ils n'en avaient pas de pareil.


 Extrait de la chanson De jolies putes vraiment  " Madame "

Télérama

Mardi 2 juin 2009 à 6:33




<  Les amis de Monsieur  >


Les amis de Monsieur 
( E.Héros/Cellarius/Fragson/L.Del ) ( 1897 )



Bien qu'il possède une femme charmante
L'ami Durand est un coureur
V'la t'y pas qu'il reluque sa servante
Et qu'il la reluque en amateur
Il lui murmure dites donc ma fille
Entre nous vous êtes fort gentille
Et votre personne crénom d'un chien
Au naturel doit être très bien

Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Car fit-elle d'un air étourdi
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit

Durand de plus en plus s'emballe
A la petite bonne il fait la cour
Et pour décrocher la timbale
Il lui jure toute une vie d'amour
Voyons, ne fais pas la dégoûtée
Au contraire tu devrais être flattée
Dans la chambre je monterai sans bruit
Laisse donc ta porte ouverte cette nuit

Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Parait que je possède un bon lit
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit

Au rendez-vous, elle fut fidèle
Mais comme elle hésitait un peu
Durand s'excita de plus belle
Avait la tête et le coeur en feu
Voyant qu'elle retirait sa chemise
En devenant rouge comme une cerise
Il s'écria tout folichon
Je n'ai jamais vu d'aussi beaux...

Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Je comprends que vous soyez ébahi
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit

Comme Durand a de la galette
Et qu'il n'est pas vilain garçon
Elle fit pas longtemps la coquette
Et céda sans faire de façons
Ici des points pour la censure
Puis il s'écria je t'assure
Je te trouve exquise c'est merveilleux
Et que ma femme tu t'y prends bien mieux

Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Que je m'y prends mieux que Madame pardi
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit

Lundi 1er juin 2009 à 6:17

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Je n'ai jamais fait partie des zélateurs de Barbara, ces fans qu'elle avait de son vivant et qui n'existaient que par elle. Je l'ai même découverte assez tardivement, quand j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la chanson... Ce qui m'a frappé tout de suite, et qui continue à m'impressionner, c'est la qualité de ses chansons, Dis, quand reviendras-tu ? par exemple, c'est magnifique. Une chanson sur l'abandon, sur le regret de quelqu'un. On a tous connu ça. C'est frappant de simplicité et d'évidence... Voilà de la vraie belle chanson. Quand on essaie soi-même d'en faire, on mesure à quel point c'est difficile.
 
Bénabar ( Auteur-compositeur-interprète )

Vendredi 29 mai 2009 à 7:50



<  La complainte des filles de joie  >


La complainte des filles de joie 
( G.Brassens/G.Brassens )  ( 1969 )



Bien que ces vaches de bourgeois,
Nous appellent les filles de joie,
C'est pas tous les jours qu'on rigole,
Parole, parole,
C'est pas tous les jours qu'on rigole,

Car, même avec des pieds de grue,
Faire les cents pas dans la rue,
C'est fatiguant pour les guiboles,
Parole, parole,
C'est fatiguant pour les guiboles,

Non seulement, on a des cors,
Des oeils de perdrix, mais encore,
C'est fou ce qu'on use comme groles,
Parole, parole,
C'est fou ce qu'on use comme groles,

Y'a des clients, y'a des salauds,
Qui se trempent jamais dans l'eau,
Faut pourtant bien qu'on les cajole,
Parole, parole,
Faut pourtant bien qu'on les cajole,

Qu'on leur fasse la courte échelle,
Pour monter au septième ciel,
Les sous, croyez pas qu'on les vole,
Parole, parole,
Les sous, croyez pas qu'on les vole,

On est méprisées du public,
On est bousculées par les flics,
Et menacées de la vérole,
Parole, parole,
Et menacées de la vérole,

Bien que toute la vie, on fasse l'amour,
Qu'on se marie vingt fois par jour,
La noce, c'est jamais pour notre fiole,
Parole, parole,
La noce, c'est jamais pour notre fiole,

Fils de pécore et de minus,
Ris pas de la pauvre Vénus,
La pauvre vieille casserole,
Parole, parole,
La pauvre vieille casserole,

Il's'en fallut de peu, mon cher,
Que cette putain ne fut ta mère,
Cette putain dont tu rigoles,
Parole, parole,
Cette putain dont tu rigoles,

Bien que ces vaches de bourgeois,
Nous appellent les filles de joie,
C'est pas tous les jours qu'on rigole,
Parole, parole,
C'est pas tous les jours qu'on rigole...

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