Enfin de retour parmi vous !
Vous m'avez beaucoup manqués...
Merci beaucoup de votre patience.
Retour des articles demain !
Prenez soin de vous.
Lundi 29 juin 2009 à 8:11
Samedi 13 juin 2009 à 15:58
Mardi 9 juin 2009 à 13:22
Lundi 8 juin 2009 à 8:57
Vendredi 5 juin 2009 à 8:14
Elle était pâtissière,
Dans la rue du Croissant,
Ses gentilles petites manières,
Attiraient les clients,
On aimait à l'extrême,
Ses yeux de puits d'amour,
Sa peau douce comme la crème,
Et sa bouche, un petit four,
Et du soir au matin,
Dans son petit magasin.
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
En servant tous ses clients,
Elle se trémoussait bien gentiment,
Fallait voir comment elle vendait,
Ses petites brioches au lait.
Un jour dans sa boutique,
Un vieux monsieur entra,
D'un petit coup d'oeil oblique,
Vite, il la remarqua,
Pour parler à la belle,
Il choisit des bonbons,
"Donnez-moi, Mademoiselle,
Un cornet de marrons",
Et d'un petit air malin,
Il en prit deux dans sa main.
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
"Je vous offre", dit-il, "mon coco",
"Des marrons et mon coeur chaud",
"Coeur chaud", dit-elle, "vous l'avez",
"Mais les marrons sont glacés".
Il s'assit à une table,
Pour manger un petit choux,
Elle se montra aimable,
Elle offrit un peu de tout,
Puis insista, coquette,
Pour qu'il prit du nougat,
Mais lui, hochant la tête, tristement répliqua,
"A mon âge, voyez-vous,
J'prends plus qu'du caramel mou".
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Le vieux lui faisait les yeux blancs,
Il sauçait en tremblotant,
Dans un verre d'eau et d'orgeat,
Une toute petite langue de chat.
Y'avait trois heures passées, qu'il était assis là,
Elle pensait, énervée, il ne partira pas,
Ne sachant plus que faire, pour le dévisser du sol,
Elle lui dit, en colère,
"Mangez ces croquignoles",
Il répond, d'un ton sec,
"Je n'aime pas les gâteaux secs".
Ah non,
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Elle lui dit, d'un petit air doux,
"Ben, mon cher monsieur, si vous,
N'aimez pas les gâteaux secs,
Mangez donc d'la merde avec"
Jeudi 4 juin 2009 à 6:12
Tu sais, si ce n'était pas toi
Si ce n'était pas toi
Au bout de ce voyage
Tu sais, si ce n'était pas toi
Referais-je les pas
Aurais-je le courage
De te venir
De recommencer un voyage
De te venir
De risquer peut-être un naufrage
Tu sais, je suis si lourde
Du temps que je porte
Si lourde, lourde
Et l'idée de refaire mes bagages
Au creux de l'hiver, c'est dur à mon âge
Je veux dormir, j'ai besoin de silence
Je n'en peux plus, et soudain je balance, je balance
Car toi, chaque fois que je te retrouve
Toi, c'est la vie que je redécouvre
J'ai beau savoir, et te connaître et m'y attendre
C'est fou, mais je sais qu'encore tu vas me surprendre
M'étonner, m'émerveiller
Je viens, et tant pis si l'on se déchire
Je viens, je veux le meilleur et le pire
Je viens demain car je veux te rejoindre
Je viens, je pars dès que le jour va poindre
Ce qu'il faut vivre, s'il faut le vivre
Je viens pour le vivre avec toi, toi, toi...
Mercredi 3 juin 2009 à 6:32
Une question se pose : Barbara a-t-elle considéré le cinéma comme une simple passade, un cadeau offert à ses amis les plus chers ? L'entretien accordé à Michel Perez en 1972 prouve qu'elle y a, sans doute, secrètement rêvé. " J'aimerais bien tourner avec Polanski, Losey, Visconti, Fellini. J'aurais aimé tourner Lola de Jacques Demy. Et alors là, on est en plein délire, j'aurais aimé tourner avec Erich von Stroheim, avec Max Ophuls (...) " C'est vrai, on l'aurait bien vue dans Le plaisir. Dans le rôle de Mila Parély la " belle juive " de La Maison Tellier, aussi brune qu'elle, et aussi douloureuse. Avec Danielle Darrieux, tendre et fragile Madame Rosa, Barbara aurait fredonné : " Combien je regrette mon bras dodu, ma jambe bien faite et le temps perdu. " Et puis, tard dans la nuit, pour les esseulés et les retardataires, les derniers clients tristes de toutes ces filles de joie, elle aurait entonné, avec Rosa-Darrieux, sous l'œil réprobateur de la patronne-Madeleine Renaud, ce refrain égrillard et nostalgique :
Nous avons eu Lulu Mange-Tout
Nana-Frisson et miss Poilpoil
Celle qui rendit les hommes fous
Quand elle dansait avec ces voiles
Qui cachaient même pas son cœur
Ni ses six poils de salsifis
Nous avons eu Nini d'Honfleur
Et Rita qui pissait au lit.
De jolies putes vraiment
Et un vraiment bien beau bordel
Même qu'à Dakar
Ça je peux le dire
Ils n'en avaient pas de pareil.
Extrait de la chanson De jolies putes vraiment " Madame "
Télérama
Mardi 2 juin 2009 à 6:33
Bien qu'il possède une femme charmante
L'ami Durand est un coureur
V'la t'y pas qu'il reluque sa servante
Et qu'il la reluque en amateur
Il lui murmure dites donc ma fille
Entre nous vous êtes fort gentille
Et votre personne crénom d'un chien
Au naturel doit être très bien
Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Car fit-elle d'un air étourdi
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit
Durand de plus en plus s'emballe
A la petite bonne il fait la cour
Et pour décrocher la timbale
Il lui jure toute une vie d'amour
Voyons, ne fais pas la dégoûtée
Au contraire tu devrais être flattée
Dans la chambre je monterai sans bruit
Laisse donc ta porte ouverte cette nuit
Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Parait que je possède un bon lit
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit
Au rendez-vous, elle fut fidèle
Mais comme elle hésitait un peu
Durand s'excita de plus belle
Avait la tête et le coeur en feu
Voyant qu'elle retirait sa chemise
En devenant rouge comme une cerise
Il s'écria tout folichon
Je n'ai jamais vu d'aussi beaux...
Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Je comprends que vous soyez ébahi
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit
Comme Durand a de la galette
Et qu'il n'est pas vilain garçon
Elle fit pas longtemps la coquette
Et céda sans faire de façons
Ici des points pour la censure
Puis il s'écria je t'assure
Je te trouve exquise c'est merveilleux
Et que ma femme tu t'y prends bien mieux
Ah! Monsieur, répond la petite bonne
Ce que vous m'dites n'a rien qui m'étonne
Que je m'y prends mieux que Madame pardi
Tous les amis de Monsieur me l'ont déjà dit
Lundi 1er juin 2009 à 6:17
Je n'ai jamais fait partie des zélateurs de Barbara, ces fans qu'elle avait de son vivant et qui n'existaient que par elle. Je l'ai même découverte assez tardivement, quand j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la chanson... Ce qui m'a frappé tout de suite, et qui continue à m'impressionner, c'est la qualité de ses chansons, Dis, quand reviendras-tu ? par exemple, c'est magnifique. Une chanson sur l'abandon, sur le regret de quelqu'un. On a tous connu ça. C'est frappant de simplicité et d'évidence... Voilà de la vraie belle chanson. Quand on essaie soi-même d'en faire, on mesure à quel point c'est difficile.
Bénabar ( Auteur-compositeur-interprète )
Vendredi 29 mai 2009 à 7:50
Bien que ces vaches de bourgeois,
Nous appellent les filles de joie,
C'est pas tous les jours qu'on rigole,
Parole, parole,
C'est pas tous les jours qu'on rigole,
Car, même avec des pieds de grue,
Faire les cents pas dans la rue,
C'est fatiguant pour les guiboles,
Parole, parole,
C'est fatiguant pour les guiboles,
Non seulement, on a des cors,
Des oeils de perdrix, mais encore,
C'est fou ce qu'on use comme groles,
Parole, parole,
C'est fou ce qu'on use comme groles,
Y'a des clients, y'a des salauds,
Qui se trempent jamais dans l'eau,
Faut pourtant bien qu'on les cajole,
Parole, parole,
Faut pourtant bien qu'on les cajole,
Qu'on leur fasse la courte échelle,
Pour monter au septième ciel,
Les sous, croyez pas qu'on les vole,
Parole, parole,
Les sous, croyez pas qu'on les vole,
On est méprisées du public,
On est bousculées par les flics,
Et menacées de la vérole,
Parole, parole,
Et menacées de la vérole,
Bien que toute la vie, on fasse l'amour,
Qu'on se marie vingt fois par jour,
La noce, c'est jamais pour notre fiole,
Parole, parole,
La noce, c'est jamais pour notre fiole,
Fils de pécore et de minus,
Ris pas de la pauvre Vénus,
La pauvre vieille casserole,
Parole, parole,
La pauvre vieille casserole,
Il's'en fallut de peu, mon cher,
Que cette putain ne fut ta mère,
Cette putain dont tu rigoles,
Parole, parole,
Cette putain dont tu rigoles,
Bien que ces vaches de bourgeois,
Nous appellent les filles de joie,
C'est pas tous les jours qu'on rigole,
Parole, parole,
C'est pas tous les jours qu'on rigole...