Dimanche 8 février 2009 à 13:41



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Je suis consciente que je n'ai pas le monopole de la mémoire de Barbara, beaucoup de fans peuvent faire des blogs et des sites sur sa carrière et sa vie. Mais je demande à la personne qui tient le blog suivant : http://barbaraoeuvre.skyrock.com de bien vouloir arrêter de faire du plagiat sur mes articles ou bien d'en indiquer la source, afin de respecter mon travail.

Vendredi 6 février 2009 à 13:17



<  Sur la place  >
 
 
Encore une chanson de Jacques Brel chanté par Barbara
Sur des images du film  " Franz " réalisé par Jacques Brel.

Jeudi 5 février 2009 à 7:33

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Dis quand reviendras-tu ?  ( Barbara/Barbara )  ( 1962 )


Voilà combien de jours, voilà combien de nuits
Voilà combien de temps que tu es reparti
Tu m'as dit cette fois c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés c'est le dernier naufrage
Au printemps tu verras, je serai de retour,
Le printemps c'est joli pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
Et déambulerons dans les rues de Paris.

Dis, quand reviendras-tu
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus.

Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je me tourne et je me traîne
Ton image me hante et je te parle tout bas
Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de toi.

Dis, quand reviendras-tu
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus.

J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille
J'irai me réchauffer à un autre soleil
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.

Dis, quand reviendras-tu
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus...


 Pour mon amie Pascale <3

Mercredi 4 février 2009 à 11:21

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 Le soupir du saxo
 

Elle était maladroite, sans-gêne, trop impatiente et parfois si brutale dans sa délicatesse, si myope dans sa clairvoyance, si fière dans ses doutes " Il y a deux femmes extraordinaires : elle et moi " avait diagnostiqué une autre exhibitionniste, Margueritte Duras. Elle n'imaginait pas que la nature pût lui résister. Je l'ai vue, avec une bêche, maltraiter, à Précy, des parterres de roses qu'elle retournait comme un vieux matelas : tout un chantier, pour une seule graine à l'avenir compromis. Elle cuisinait plus férocement encore, brûlait de confuses et surépicées poêlées de légumes qu'elle jetait à la poubelle, capitulant d'un geste rageur devant l'ennemi potager. Mêmes ses savantes œuvres de tricoteuse souffraient, dans la côte de cheval, de cette impétuosité naturelle ; telle une araignée prisonnière de sa toile, elle finissait par se perdre dans d'obscures mailles et des points imaginaires. Elle dilapidait aussi sa fortune, donnait sans compter, confondait anciens et nouveaux francs, ignorait jusqu'à l'usage des cartes de crédit, semblait jouer, avec de vrais billets, à une éternelle partie de Monopoly ( je dus la sermonner le jour où elle envoya à mon fils Gabriel, alors âgé de treize ans, de quoi s'acheter un scooter, et pourquoi pas un coupé sport ? Elle s'excusa à la manière de l'enfant pris en faute ) Enfin, elle n'était pas moins sauvage, ardente et malhabile en amour. La seule fleur que Barbara ait entretenue avec un soin maniaque, la seule laine qu'elle ait filée précautionneusement, le seul trésor que cette dissipatrice ait conservé, le seul amour dont elle ait été à la fois le maître et l'esclave, qui ait été sa raison de vivre et la cause de son désespoir, pour lequel elle eût tout sacrifié, c'était sa voix. Elle la coulait dans des boissons chaudes de rebouteuse, l'enduisait d'un miel de sapin, la protégeait avec des écharpes, l'enroulait dans des boas, la mettait au vert, et, par crainte qu'elle ne lui échappât, réglait l'univers à sa hauteur. Pour cette voix si précieuse, le piano était invariablement accordé à 442, le tabouret de dentiste bloqué à 61 centimètres et la température fixé en coulisse à 18° ( toujours armée d'une clef anglaise, Barbara surveillait, menaçante et irascible, les radiateurs en surchauffe ) Car les chiffres la rassuraient. L'on ne dira jamais assez combien les grands maniaques sont des excentriques qui gouvernent leur névrose en lui infligeant un code de conduite coercitif. Tout au long de son existence, Barbara a poursuivi la chimère de pouvoir garder intacte, telle que nous la restituent ses disques des années cinquante marqués par le registre réaliste, son admirable voix de mezzo, tendance contralto. elle est à la fois grave et flûtée, caressante et impertinente, chaude comme la laine et légère comme la neige, elle monte, descend, ondoie sous le vent et n'en finit pas de jouer avec nous. Elle est son visage, son corps, son âme et sa mémoire. Elle tient de l'opéra et du caf'conc ( elle avait d'ailleurs réconcilié, sous de Gaulle, les esthètes du Palais Garnier et les forts des Halles, les lycéennes en kilt et les troupiers au cœur de porcelaine ) A partir de 1981, c'est-à-dire de Pantin, Barbara commença à perdre celle qui était devenue sa plus fidèle compagne et sa meilleure interprète. Sa voix se brisa. Elle s'en inquiéta. S'affola. Crut que jamais elle ne pourrait rechanter. Une bête blessée au sommet de la gloire. Elle entra dans cette guerre contre les ravages du temps dont elle n'allait jamais sortir. Ici et là, on se mit soudain à railler sa phonétique défaillante, stigmatiser son articulation fatiguée, regretter l'époque où le timbre était clair, l'intensité dramatique et l'accent, aigu. Les premiers enregistrements sont en effet d'une cantatrice, qui m'épate et me séduit ; le tout dernier, qui me bouleverse, d'une asthmatique. Je confesse pourtant n'avoir jamais tant aimé cette voix qu'à l'heure incertaine de ses combats pour sa survie car c'était, soudain, une voix qui avait vécu, qui avait souffert et qui avait voyagé sans se retourner. " Il faut, pensait Joubert, qu'il y ait plusieurs voix ensemble dans une une voix pour qu'elle soit belle. Et plusieurs significations dans un mot pour qu'il soit beau " A la fin, il ne restait plus, de l'ample registre d'antan, qu'un souffle court, une expiration voilée, un obstiné murmure, un mezzo brisé, un long soupir de saxo poursuivant en vain quelques mélodies de jeunesse, et leur virtuosité perdue. Même dans " Ma plus belle histoire d'amour " il y avait, sur le tard, du rauque, du rugueux, du roux d'automne, des ronces et des regrets ( dernier récital d'une inconsolée qui n'avait jamais si bien touché les cœurs ) Cette voix qui nous avait longtemps réconfortés, maintenant qu'elle était au crépuscule, c'est nous qui la protégions, comme on entretient un feu de bois, l'hiver, dans une grande maison vide.
Jérôme Garcin ( journaliste )

 

 Ma voix, quand je l'entends, je ne l'aime pas. Pour tout te dire, elle m'insupporte, je ne cesse de lui trouver plein de défauts. Mais celle que le public entend, alors oui, elle me plaît. "
Barbara

Mardi 3 février 2009 à 8:20

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Barbara a chanté certaines de ses chansons en allemand.
Je vous en propose deux.





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Lundi 2 février 2009 à 7:41


C'est à Bruxelles que s'est faite et défaite ma vie de femme.  Barbara




Barbara à ses débuts à l'Atelier.  ( Bruxelles 1954 )

Vendredi 30 janvier 2009 à 9:01


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J'entends sonner les clairons  ( Barbara/Barbara )  ( 1963 )


J'entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
J'entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours.
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
Les corbeaux feront ripaille
J'entends les clairons sonner.
T'as voulu jouer à la guerre
Contre qui et pour quoi faire
J'étais à toi tout entière
J'étais déjà prisonnière
Mais du matin qui se lève
Du jour à la nuit sans trêve
Tu voulais ton heure de gloire
Et je ne sais quelle victoire

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
J'entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours.
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
J'ai lutté vaille que vaille
Mais je n'ai rien pu sauver.
Ci-gît couché sous la pierre
Tout nu sans une prière
Notre amour mort à la guerre
Ah! fallait, fallait pas la faire.
Ci-gît un printemps à Rome
Et la moitié d'un automne
Ci-gît sans même une rose
Notre amour paupière close

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours.
A tant jouer à la guerre
A tant vouloir la gagner
Tu m'as perdue tout entière
Tu m'as perdue à jamais.
Tu peux déposer les armes
Oui j'ai fini de t'aimer
Il est trop tard pour tes larmes
Entends les clairons sonner.

Jeudi 29 janvier 2009 à 10:37

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Pas facile, ah non, vraiment, Barbara n'était pas facile. Exigeante avec elle-même, d'abord, au point de préparer chaque rencontre avec sa plus belle histoire d'amour ( le public ) en hantant, des heures avant le concert, sa loge, les coulisses et la scène. Avec les autres, elle savait, aussi, se montrer odieuse. Comme avec ce journaliste qu'elle engueule pour avoir tenté de percer les secrets de sa vie en utilisant ses chansons.  " Vous les décortiquez devant moi et c'est comme si vous me déchiquetiez. Ce que je viens de chanter, ce soir, c'est ma vérité, mon second souffle et vous êtes là, comme un petit fontionnaire... agneugneu... agneugneu... C'est absolument horrible, ce que vous faites ! "  Sur scène, Barbara est reine. Rien ne lui échappe, tout lui obéit. Son image, elle en est le maître. Une grande prêtresse qui, avec les années, a édicté, entre son public et elle, des régles précises. Un rituel. Mais hors de son domaine ( ce lieu magique, protégé et policé ) comment faire confiance ? Comment ne pas être trahie ? Alors, elle fuit, elle se refuse, elle se cache. La télé ? Pffou, sûrement pas ! Trop crue. Trop cruelle. La sacro-sainte messe du 20 heures; par exemple, elle l'appelle volontiers le  " western de la mort "  Franchement, pourquoi irait-elle attendre sagement que le PPDA de service ait fini d'annoncer son habituel lot d'attentats, de meurtres et de catastrophes naturelles pour annoncer, juste avant le générique de fin, la bouche en coeur :  " Eh bien moi, je vais chanter deux semaines au Châtelet. "  Impossible. Pour être aussi indécent, il faudrait être inconscient. Et Barbara a conscience de tout.De son nez, pour commencer. Ce n'est pas qu'il la révulse, non, ni même qu'il la complexe. Mais  " Un visage avec ce nez-là, il faut quand même le mettre en image... En France, il n'y a pas de visage à caractère ; des visages beaux ou des visages laids et des visages qu'on arrange. En Italie, ce serait peut-être plus simple. "  Alors, lorsque François Reichenbach, qui l'idolâtre et ne se lasse ni de ses refus, ni de ses rebuffades, la force, en 1979, à accepter le "  Portrait "  qu'il rêve de réaliser, elle lui déclare avec sa brusquerie coutumière :  " D'accord, je veux bien que vous me filmiez, mais pas de profile, ni de face... "  Pas simple, bien sûr ! D'autant que les aléas techniques s'en mêlent : panne de son dès le premier jour, panne d'électricité dès le deuxième.  " Je crois qu'elle est comme les indiens  dira plus tard Reichenbach Il ne faut pas la filmer. Elle n'impressionne pas la pélicule. "  Avant de confesser, entre deux compliments pour celle qui l'aura bombardé d'oukases et d'interdits :  " Si j'avais pu faire ce que je voulais, j'aurais réalisé un film sublime... " Rebolote, trois ans plus tard, avec Guy Job, pour son spectacle de Pantin. Caprices ? Non, fidélité. Fidélité absolue à la foule venue l'applaudir.  " Tu comprends, dit-elle à Anne Paquotte, je voulais qu'on filme mon tour de chant, pas qu'on le revisite. A Pantin, le public était impliqué pas question d'une seconde de trahison. Des moments pareils, je ne pouvais pas ne pas veiller dessus jour et nuit. "  Résultat : quarante-huit heures d'images, réduites à cent minutes superbes qui défrissent, néanmoins, les dirigeants de TF1. Objet de leur courroux : les longues séquences où le public, en transe, se met à chanter lui aussi... Le sang de Barbara ne fait qu'un tour. Elle téléphone à Pierre Bouteiller :  " Ecoute, je ne suis pas Dallas. Couper Pantin, c'est me couper un bras. C'est comme ça ou je ne laisse rien sortir. "  Bien sûr, Bouteiller s'incline...
Pierre Murat  ( Journaliste )

Mardi 27 janvier 2009 à 17:53

 
 
Barbara chante Trenet    -  J'ai ta main  -   ( 1964 )

Lundi 26 janvier 2009 à 9:16



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