Mardi 18 septembre 2007 à 9:51


Le jour se lève encore  ( Barbara/Barbara )  ( 1994 )


Quand tu n'y crois plus, que tout est perdu
Quand trompé, déçu, meurtri
Quand assis par terre, plus rien pouvoir faire
Tout seul, dans ton désert
Quand mal, trop mal, on marches à genoux
Quand sourds les hommes n'entendent plus le cri des hommes

Tu verras que l'aube revient quand même
Tu verras que le jour se lève encore
Même si tu ne crois plus à l'aurore
Tu verras que le jour se lève encore

Quand la terre saigne ses blessures
Sous l'avion qui crache la mort
Quand l'homme-chacal tire à bout portant
Sur l'enfant qui rêve, ou qui dort
Quand mal, trop mal, tu voudrais larguer
Larguer, tout larguer
Quand la folie des hommes nous mène à l'horreur
Nous mène au dégoût

N'oublie pas, l'aube revient quand même
Même pâle, le jour se lève encore
Étonné, on reprend le corps à corps
Allons-y le jour se lève encore

Suivons les rivières, gardons les torrents
Restons en colère, soyons vigilants
Même si tout semble fini
N'oublions jamais qu'au bout d'une nuit
Qu'au bout de la nuit, qu'au bout de la nuit

Doucement, l'aube revient quand même
Même pâle, le jour se lève encore, tu verras
étonné, on reprend le corps à corps
On continue, le soleil se lève encore
Tu verras, le jour se lève encore
Tu verras, le jour se lève encore
Tu verras, oui le jour se lève encore
Même si tu ne crois plus à l'amour 
Tu verras, le jour se lève encore
Le jour se lève encore
Encore
Encore
Le jour se lève encore...

Lundi 17 septembre 2007 à 10:28


Ce matin de novembre 1997, Il ne faisait pas gris. Pourtant, la radio, soudain, nous en a flanqué " Des larmes aux paupières / Au jour qui meurt, au jour qui vient " Les murs de Précy-sur-Marne étaient ni plus ni moins opaques que la veille. A l'entrée de l'Hôpital Américain de Neuilly nul fan égaré. Barbara s'était endormie, une longue insomnie s'achevait. Quarante ans de chanson. A faire le parcours en accéléré, on distingue les lumières de Écluse, ce cabaret des bords de Seine où elle s'était rodée deux lustres durant. Dix années pour éclore, pour comprendre que, si elle voulait exister à part entière, il lui faudrait puiser en elle l'inspiration, écrire ses propres chimères, cesser d'interpréter celles des autres, même avec du talent. Pendant dix ans, ensuite, c'est sa vie qu'elle met en scène tous les soirs, sur les planches de Bobino et de l'Olympia. Pas d'invention ni de romance : du vrai, du nu, du brut. Du vécu garanti pur spleen. Barbara détaille sa biographie, ses amours contrariées, les livres en pâture. Et, parce qu'elle ne triche pas, elle gagne. Aussitôt qu'elle identifie un lieu à sa mesure " le music-hall " Elle séduit, s'épanouit. Se multiplient les adeptes, se tricotent les succès, de Bois de Saint-Amant en Petite cantate, de Ma plus belle histoire d'amour en Aigle noir. Décennie d'or, années 63-73 : la voix est claire, lumineuse. Elle court sur les claviers de Göttingen et d'ailleurs. Quelques errances, au théâtre et au cinéma. Comme pour reprendre son souffle, Barbara attend Pantin et le début des années 80 pour renaître. Toujours plus haut, plus loin. Alors que la voix est devenue rauque, Barbara se veut rock. Ou, du moins, actuelle, au son du jour. Elle se donne toujours autant, voit son public rajeunir qui découvre une prêtresse capable d'électriser les foules sous chapiteau, de faire grimper les spectateurs aux rideaux. Cette diva -- le mot vient aux lèvres, même si elle le récuse -- ne livre pas seulement de l'émotion au kilo-watt : de la compassion. C'est Barbara seconde époque. Moins harmonique, plus universelle, moins rive gauche, plus sensible à la souffrance, celle des autres, qu'elle ait pour nom prison, sida ou enfance maltraitée. Du Châtelet à Mogador, Barbara survit à Barbara, même si la voix souffre. Elle modèle la scène, convainc les ultimes sceptiques , jette ses feux derniers, griffés Rouveyrollis. La grande fille qu' " au temps de l'eau et du pain noir, sans mirabelles " on chahutait gaiement, dont on avait moqué la voix de cantatrice du dimanche, était devenue une petite soeur universelle. Inaccessible et proche. Elle distribuait des préservatifs à la fin des spectacles, convoquait les ministres, chantait derrières les barreaux. Sous la dentelle restait, comme naguère sous le velours noir, un oiseau dont on caressait les refrains indémodables. Elle nous aimait tant. Sa plus belle histoire d'amour, nous répétait-elle de lieu en lieu... Les compromissions, les compromis, très peu pour elle. Sincère, colérique parfois, exigeante toujours, jamais capricieuse, en butte aux aléas d'un moral à géographie variable, altruiste et solitaire, rieuse et désespérée, poète qui méprise sa prose, génie de la mélodie qui ne s'y entend guère en solfège, show-woman pourvue d'un sens inné de la scène et qui pourtant répète sans trêve, ne laissant nul interstice au hasard. Femme de paradoxes qui nous lègue quelque deux cents chansons bonheur.


Jean-Daniel Belfond 
 ( Éditeur )

Dimanche 16 septembre 2007 à 8:09


Crée à Bobino en Février 1975, cette chanson a été enregistrée en public en 1978 à l'Olympia, puis en studio pour l'album Seule.


La mort  ( Barbara /Barbara/R.Romanelli )  ( 1978 )


Qui est cette femme qui marche dans les rues,
Où va-t-elle,
Dans la nuit brouillard où souffle un hiver glacé,
Que fait-elle ?
Cachée par un grand foulard de soie,
A peine si l'on aperçoit la forme de son visage
La ville est un désert blanc
Qu'elle traverse comme une ombre
Irréelle.

Qui est cette femme qui marche dans les rues,
Qui est-elle ?
A quel rendez-vous d'amour mystérieux
Se rend-elle ?
Elle vient d'entrer dessous un porche
Et, lentement, prend l'escalier.
Où va-t-elle ?
Une porte s'est ouverte
Elle est entrée sans frapper
Devant elle.

Sur un grand lit, un homme est couché
Il lui dit : " Je t'attendrais,
Ma cruelle "
Dans la chambre où rien ne bouge,
Elle a tiré les rideaux.
Sur un coussin de soie rouge,
Elle a posé son manteau
Et belle comme une épousée,
Dans sa longue robe blanche
En dentelle,
Elle s'est penchée sur lui, qui semblait émerveillé
Que dit-elle ?

Elle a reprit l'escalier, elle est ressortie dans les rues
Où va cette femme, en dentelles ?
Qui est cette femme ?
Elle est belle
C'est la dernière épousée
Celle qui vient sans qu'on l'appelle
La fidèle
C'est l'épouse de la dernière heure,
Celle qui vient lorsque l'on pleure,
La cruelle.

C'est la mort, la mort qui marche dans les rues
Méfie-toi.
Referme bien tes fenêtres,
Que jamais, elle ne pénètre chez toi.
Cette femme, c'est la mort,
La mort, la mort, la mort...

Samedi 15 septembre 2007 à 11:46


Barbara savait mettre des mots sur ce que vous pensiez, des émotions sur ce que vous ressentiez. Pour moi, elle a été déterminante. Dès l'adolescence, elle a été une aide. Et même quand j'ai décidé de faire ce métier d'actrice et d'utiliser ma différence, je pense que son exemple a été capital. Cette femme est arrivée comme une viking, elle a imposé un physique qui détonnait par rapport aux canons de l'époque, qui tranchait par rapport aux filles un peu lisses. Elle, elle était vivante, drôle, émotive, émouvante. Elle a tout imposé : son physique d'abord, et plus tard sa voix qui dérapait. Elle m'a beaucoup frappée, elle m'a beaucoup aidée. Ses chansons m'ont marquée. Je les connais vraiment, vraiment bien... A l'époque de Pantin, j'avais treize ans, et j'y étais, sous le chapiteau ! Ce fut un choc. C'était dingue, tous ces gens qui chantaient en coeur, ça n'en finissait pas. Bien sûr, ce sont mes parents qui m'y avaient emmenée... Mais Barbara, je l'ai aimée toute seule. Je l'ai toujours aimée. Après Pantin, je l'ai revue ailleurs. Je me rappelle un jour avoir croisé Patrick Bruel à la sortie d'un concert. Lui aussi était un passionné et il m'a proposé de me la présenter... J'ai dit non. J'étais paralysée. Elle était bien trop importante à mes yeux pour que je puisse lui dire des choses anecdotiques. Attention : je n'ai jamais été une " fan " mais je l'ai toujours ressentie comme quelqu'un de proche. Aujourd'hui encore, j'adore l'écouter. J'adore son parcours. Elle m'émeut toujours autant. Et je la trouve inspirante. Il me semble qu'elle a vraiment inventé quelque chose, une façon de mettre en mots et en chansons des émotions. Certains disent que c'est triste, ou que ça fout le cafard... C'est tout le contraire ! Ses chansons mettent le doigt sur des choses délicates et vous aident à passer des moments difficiles.


Depuis Barbara, qui a eu cette force dans l'écriture et dans le partage avec le public ? Qui a réussi cela ? Franchement, je ne vois pas.


Sandrine Kiberlain
    ( Comédienne, auteur-interprète )

Vendredi 14 septembre 2007 à 8:47


Nous avons tous tendance à croire et à prier quand ça va mal. Moi, je crois en tous temps ! Même si les explications ne me conviennent pas toujours. Je crois en l'homme, qui est, je le sais, à la fois l'horreur et la beauté... Mais je ne sais pas ce qui m'a donné cette force de vie, cet instinct de préservation. La guerre, la route ? Ou quoi ? Ou qui ? Qu'est-ce qui m'a permis de faire ce que je voulais, au plus près de ce que je voulais; d'être entourée de tant de gens qui m'ont aimée et que j'ai aimée, jusqu'à épuisement ? Je n'ai rien guéri, je n'ai rien sauvé, j'ai seulement traversé des instants, aussi précieux, certains instants, qu'une feuille à un arbre.


Barbara 
  ( Télérama, novembre 1996 )

Jeudi 13 septembre 2007 à 10:16


J'ai toujours écouté avec passion des Anglo-Saxons : U2, Depeche Mode, The Cure, les Who ... Barbara, c'est la seule artiste française que j'ai aimée autant qu'eux ! Je l'ai découverte grâce à un ami, j'avais vingt ans. D'un seul coup, je suis entré dans un univers à la fois mystérieux et familier. Elle avait un côté sombre, mais elle portait aussi une vraie lumière. J'aimais cela chez elle. Barbara avait quelque chose de très rock'n'roll : toute sa vie elle est restée fidèle à sa musique, à ses idées, à son piano, à ses vêtements, à ses gestes, à ses couleurs... Dans le même temps, elle s'inscrivait dans une vraie tradition de la chanson française, une façon très particulière de raconter des histoires avec leur début, leur milieu, leur fin. Ce mélange-là aussi me touchait beaucoup. Au début des années 90, avec mon groupe, Les Charts, nous avons enregistré une reprise de L'Aigle noir. Elle est tombée dessus, j'ignore encore comment. Mais un jour, en rentrant chez moi, dans mon appartement du 11e, voilà que je trouve un message d'elle sur mon répondeur ! Elle me disait à peu près ceci : " Bonjour, c'est Barbara, j'ai écouté votre Aigle noir, et je voulais juste vous dire que ça me touche beaucoup " Elle parlait aussi d'une autre de nos chansons, dans laquelle elle disait sentir une grande sensibilité. Si vous saviez comme ça m'a donné confiance ! J'étais tellement ému que, pour la remercier, je lui ai envoyé un mot. Dès qu'elle l'a reçu, elle m'a appelé. Elle était charmante, très ouverte, très curieuse de tout. Ses mots étaient une invitation au dialogue. Je n'ai pas osé aller plus loin. Aujourd'hui encore; je la sens, je la ressens en moi, artistiquement parlant. C'est très fort. Il me semble, que je pourrais chanter demain n'importe laquelle de ses chansons : pour moi, elles sont toutes une évidence.


Calogero
( Compositeur-interprète )

Mercredi 12 septembre 2007 à 10:47


Vol de nuit   ( Barbara/Barbara )   ( 1990 )


Aéroport
Du bout du monde.
Fin de tournée.
Avion retard.
Long, ce départ.
J'suis excédée.
Dans salle d'attente,
Mal sur sa chaise,
Drôle de p'tite fille,
Très sautillante, très énervée.
Drôle de pilote
Et drôle de tête.
On va tomber.
Drôle d'ambiance,
Drôle de jeune homme,
Drôle de chapeau,
Drôle de lunettes,
Drôle d'humeur,
Drôle d'avion,
Envol.

Vol de nuit via-Paris,
Envol.
Vol de nuit, sur ciel gris,
Je vole.
Vol de nuit
Du bout du monde
Au monde.
Tu vois, je pense à toi.
Drôle de voix,
Drôle de présence
A mes côtés,
Drôle de regard,
Drôle de charme,
Drôle de sourire
A demi,
Drôle d'émoi,
Drôle de mouvance,
Vertige.

Vol de nuit, vol d'Amour.
En vol,
Plaisir fou
De passion.
On vole, sur vol de nuit.

Voler la vie.
Plonger.
Avion géant
Sur l'océan.
Beauté.
Voleurs de vie,
Voleurs de nous.
Sur les nuages,
Voleurs d'images
Voleurs de tout.
Voler le ciel
Et d'étoiles, voler.
Voler la nuit
Et l'aube pâle.
On voulait tout.
On a tout pris,
Tout partagé,
Soleils de pluies
Sur les montagnes
Enneigées.
On voulait tout.
On a tout pris,
Toute une vie
En une nuit
Sur vol de nuit.

Beau, beau,
Tout cet Amour, tout cet Amour,
Tout cet Amour là.
Beau
A vivre,
Vivre.
Tout, tout,
On s'est tout donné,
Donné tout.
On a vécu
Toute une vie, toute une vie
En une nuit,
Sur vol de nuit,
Vol de nuit, vol de nuit,
Vol de nuit...

Mardi 11 septembre 2007 à 9:47


Monsieur Capone ( Barbara/F.Wertheimer/Barbara )  ( 1973 )


Ma chère Béatrice,
En réponse à votre lettre du 26 courant, me faisant part
de votre intention de marier notre petite Etiennette, j'ai
pris quelques renseignements au sujet du Monsieur très bien
dont vous m'aviez parlé.

On m'a dit qu'il est pape de bien des religions
Parmi les plus curieuses et les moins catholiques
Celles où le vin de messe est un mauvais bourbon
Fait dans un faux hangar, dans un vieil alambic
Celles où les cathédrales sont des maisons bizarres,
Où les prêtresses sont des dames faméliques
Où l'on parle en browning, en rafales, en dollars
D'une façon tranchante, un peu automatique.

Drôles de façons
Curieux bonhomme
Monsieur comment ?
Monsieur Capone !

On m'a dit qu'il est prince de bien des territoires
Parmi les plus fertiles, parmi les plus lointains,
Là où les terres sont grasses, généreuses et noires
Il cultive en secret, éloigne ses voisins
Et fait pleurer aux fleurs une perle bizarre
Et les montagnes entières pleurent, chaque matin,
Leur rivière de folie, leur marée de dollars
Le pavot, m'a t'on dit, est d'un rapport certain

Tiens, tiens...
Drôle de culture
Curieux bonhomme
Votre Monsieur,
Monsieur Capone !

Vois-tu, chérie, un prince, un pape, un empereur
Voici, à priori, un parti fort aimable
Il devrait bien pouvoir nous offrir le bonheur
Mais il est quelque chose qui m'est moins agréable.
Il faut que je t'avoue qu'il aurait une amie
Toute vêtue de noir, nul ne voit son visage
Mais chacun en a peur et tout le monde fuit
Quand on sait qu'elle approche ou hante les parages.

Curieuse amie
Drôle de bonhomme
Votre Monsieur,
Monsieur Capone !

Dont on dit qu'il est pape de bien des religions,
Dont on dit qu'il est prince de bien des territoires,
Qui cultive en secret,
Qui possède une amie
Toute vêtue de noir
Dont on dit qu'il est prince et pape et empereur
Qui cultive en secret,
Qui cultive en secret,
Qui cultive en secret...

Lundi 10 septembre 2007 à 10:20


C'est la première femme que j'ai écoutée. Du haut de mes sept ou huit ans, je la trouvais déjà très abordable, sans doute parce qu'elle racontait des histoires en privilégiant toujours l'émotion. Plus tard, avec la maturité, j'ai saisi toute la force et l'intensité de ses chansons, notamment celles sur son père. Aujourd'hui encore, Barbara me touche. Totalement. Elle fait partie de moi. C'était une femme vraiment étonnante, avec un charisme dingue, pas jolie mais belle. Jusqu'au bout, elle est restée parfaitement intègre. Pour nous autres, issus du format intensif et du marketing forcené, c'est une leçon ! Je me rappelle quand elle a eu pour la première fois une Victoire de la musique : le soir de la cérémonie, elle chantait en province et elle n'a pas voulu annuler son spectacle ni même l'écourter pour recevoir sa Victoire ( malgré la présence, devant la salle, d'une équipe télé dépêchée pour l'occasion ) Elle a toujours su où étaient ses priorités. A mes débuts, nous étions dans la même maison de disques, et quelqu'un lui a fait passer mon album. Quelques jours plus tard, elle m'a envoyé un fax pour me dire plein de choses gentilles. Vous imaginez ? Le fax, je l'ai gardé. Elle le terminait avec des mots qui restent pour moi très précieux : " Que mille soleils accompagnent votre route ... "


Zazie
( Auteur-Compositeur-Interprète )

Dimanche 9 septembre 2007 à 18:37


Livres sortis sur la vie et l'oeuvre de la dame brune.

  


 
Jacques Tournier fut le premier à écrire en 1968 un livre sur, avec, autour de Barbara. Et il fut le seul jusqu'en 1986, jusqu'à ce que Marie Chaix écrive. Edité aux éditions Seghers.



Qui pouvait mieux parler de Barbara que Marie Chaix? Personne, ou alors seulement Barbara elle même... Edité en avril 1986 aux éditions Calmann-Lévy.



Au début de l'année 1997 Barbara se décide à entreprendre le récit de sa vie. Chaque jour, elle écrivait. Elle reprit alors contact avec des gens qui croisèrent sa route. Elle fit appel à leurs souvenirs, leur demandant des précisions, des renseignements. Le livre avançait mais la "dernière épousée" n'eut pas la délicatesse de la laisser terminer son Histoire... Edité en septembre 1998 aux éditions Fayard.

 


Cet ouvrage entame une suite de biographies parues sur Barbara en 1998. Ecrit par Sophie Delassein, journaliste au Nouvel observateur. Edité en septembre 1998 aux éditions de l'Archipel.



Le livre écrit par Annie et Bernard Réval en 1998 s'ouvre par un texte de Barbara : Lettre à mon équipe. Cette lettre fut écrite pour ses "hommes" en août 1990. Barbara les remercie de leur travail et de leur présence. Jack Lang dans une courte préface rend hommage à la femme qui chante. Edité en septembre 1998 aux éditions France-Empire.

 


Henry Jean Servat, journaliste mondain à Paris Match compose en 1998 un beau livre d'images sur Barbara. Il s'agit plus d'un album agrémenté de
magnifiques photos. Edité en septembre 1998 aux éditions Albin Michel.

 


Ce livre écrit par Jean Dominique Brierre en 1998 retrace la vie de Barbara depuis le début des années 50 jusqu'à 1997. Ce livre se penche plus sur la carrière de la chanteuse que sur la femme. Edité en octobre 1998 aux éditions hors collection.

 


Ecrit par Jérôme Garcin en 1999. Au fil des pages s'intercalent des extraits d'interviews de Barbara recueillies par l'auteur. Il raconte principalement Barbara depuis mille neuf cent quatre vingt, moment de leur rencontre initiale. Il la dépeint par touches sans chronologie particulière seulement suivant des thèmes choisis. Edité en septembre 1999 aux éditions de la Martinière.



Début 2000 Jean Daniel Belfond journaliste termine l'écriture d'une nouvelle biographie de Barbara. Au fil des onze chapitres il raconte chronologiquement Barbara. Edité en juin 2000 aux éditions Christian Pirot.


Enfin voici sur support papier l'intégralité des textes marquants de la carrière de Barbara pour le grand public. Edité en octobre 2000 aux éditions de l'Archipel.



Adieu la biographie gnangnan voici un livre qui parle, oui un livre qui parle à nos âmes. Enfin un auteur qui s'intéresse au contenu des chansons de Barbara, enfin un livre qui n'est pas écrit pour passer le temps, enfin un livre pour dire Barbara. Ecrit par Alain Wodrascka en 2001. Editer aux éditions Didier Carpentier.



Dans ce livre, Jacques Perciot a repris des interviews issues d'émissions de radio et de la presse écrite de Ciné monde du 21 septembre 1965 à Europe I du 14 novembre 1996. Ces extraits sont classés par thèmes. Parmi les thèmes choisis on retrouve des sujets chers à Barbara : Amour, Brel, Chanter, Colère, Depardieu, Donner, Habit de scène, Inégalité, Inspiration, Lily passion, Mal de vivre, Pantin, Piano, Public, Scène, Sida, Soleil noir, Solitude, Théâtres, Voix.... Edité en juin 2002 aux éditions Didier Carpentier.



Au début de l'année 1997 Barbara se décide à entreprendre le récit de sa vie. Chaque jour, elle écrivait. Elle reprit alors contact avec des gens qui croisèrent sa route. Elle fit appel à leurs souvenirs, leur demandant des précisions, des renseignements. Le livre avançait mais la "dernière épousée" n'eut pas la délicatesse de la laisser terminer son Histoire... Réédité en novembre 2002 aux éditions Fayard.



Une photo prise par Patrick Ulmann en couverture vous accueille. Puis les semaines défilent au fil des pages. Page de gauche la semaine s'égraine, page de droite Barbara. En photos, textes, extraits d'interviews de chansons de manuscrits Barbara vigile. Les plus grands photographes, Patrick Ulmann, Marcel Imsand, Just Jaeckin, Jean Pierre Leloir...signent les photos. Au cours des pages des photos inédites s'offrent à nous. Regardez Monique Serf enfant, Barbara avec Pompon à Précy...Marie Chaix signe un très beau texte sobre intitullé Silence. " Plus rien que le silence...." Edité en octobre 2002 aux éditions Mille et une nuits.


 


Sophie Makhno fut de 1963 à 1966 l'assistante, la secrétaire de Barbara. Sophie Makhno propose au fil des pages et des photos de dire sa vision de Barbara. Elle assiste à l'éclosion de la femme qui chante, au passage de la chanteuse de cabaret à la chanteuse de grandes salles, son public s'élargit. Barbara mis en musique et interpréta le texte de cinq de ses chansons : Septembre, Toi l'homme, Tous les passants, Les mignons et Sans bagages. Edité en décembre 2003 aux éditions associées Tribehou éditions.

 


Didier Millot signe là une biographie aux mille précisions sur Barbara la femme qui chante. Un travail important et rigoureux de recherches concourt au sérieux de l'ouvrage. Au fil des pages l'auteur retrace la vie de la femme qui chante. Quinze chapitres portant les noms de lieux de spectacles chers à Barbara forment le fil conducteur de cette biographie. Edité en janvier 2004 aux éditions mille et une nuits.

 


Thierry Laurent a su avec intelligence et surtout sensibilité mettre en images les textes proposés. Chaque page parle et atteint autant le cœur que l'œil. En quelques commentaires tout est dit, tout est émotions. Quelques mots suffisent pour dire Barbara. Cet ouvrage est construit avec le cœur et dans la continuité de Barbara, avec l'esprit Barbara, avec l'âme Barbara. Edité en juillet 2004 aux éditions Mango album dada.

 


 


Cet ouvrage-ci ne revendique pas le titre de biographie, ni ne cherche à recenser les faits et gestes de la chanteuse. D'autres s'y sont déjà employés. Il se veut plutôt portrait. Pour tenter, au-delà de la pure chronologie, de percer les non-dits et de comprendre qui fut vraiment Barbara. Edité en septembre 2007 aux éditions Fayard/Chorus.



Après la lecture de ce livre, vous serez définitivement envoûté par les charmes de Barbara tant il esquisse, à fleurs de mots, les contours d'un puissant personnage: l'une des plus grandes tragédiennes de la chanson.
Alain Wodrascka, l'auteur qui, à l'âge de vingt ans – «Le bel âge » – connut Barbara, tient à rendre hommage, dix ans après son départ, à l'unique auteur compositeur féminin de haute envergure. Edité en septembre 2007 aux éditions Didier Carpentier.

 


 


David Lelait-Helo a su éviter les clichés d'une Barbara sombre triste réfugiée dans ses tentures sombres et recluse chez elle. Son écriture claire efficace retrace la vie de Barbara. Sa plume livre un récit sobre. Barbara disait : La chanson est une conversation. Et la lecture de se livre prolonge agréablement cette conversation. Edité en octobre 2007 aux éditions Payot.


 


Entre le photographe suisse Marcel Imsand et la chanteuse Barbara, c'est une longue histoire… Très peu de photographes ont pu entrer dans l'intimité de Barbara et encore moins fixer cette intimité sur une pellicule. Marcel Imsand est de ceux-là et il occupe une place centrale ; nombreux sont ceux à parler de lui comme le « photographe officiel » de la chanteuse. Edité en octobre 2007 aux éditions Autrement. 
 


 


Tout le talent d'écrivain de Marie Chaix s'exprime dans cette biographie. Elle raconte Barbara avec douceur, tendresse et vérité. Marie Chaix est la sœur de la chanteuse Anne Sylvestre. Durant près de quatre ans, elle fut l'assistante de Barbara, la suivant lors des tournées, partageant sa vie.
Voici un livre de référence qu'il faut lire pour essayer de connaître et de comprendre Barbara, la femme et la chanteuse. Edité en octobre 2007 aux éditions Libella Maren Sell.
 


 


Ce Passion n'offre pas un piédestal à la « grande dame en noir ». Sans fleur ni couronne… Car c'est une Barbara vivante que Didier Varrod a choisi de mettre en scène ici. Espiègle, pleine d'humour même lorsqu'il s'agit de sujets graves : c'est ainsi que l'auteur l'a connue, c'est ainsi qu'il la restitue. Non pas « une grande dame de la chanson mais une femme qui chante » comme elle aimait le préciser. Dans sa vie, comme dans ses chansons, Barbara est sensible au fracas du monde. Ses combats sont à l'ordre du temps. Vivante, pas canonisée.
Et pour mieux incarner sa présence aujourd'hui, l'auteur a invité des personnalités à lui écrire comme si elle était là : Jean-Michel Boris, Christian Lacroix, Juliette Gréco, Léos Carax, Marie Chaix, Jeanne Cherhal, Cabu, Georges Moustaki, Sona Rykiel, Luc Simon… Plus d'une vingtaine de contributions sous forme de lettres, de dessins, de photos constituent le second temps de ce Passion pas comme les autres. Edité en octobre 2007 aux éditions Textuel.
 

 


En novembre 1997, disparaissait la chanteuse Barbara. Personnage d'ombre et de lumière, celle qui a régné pendant quatre décennies sur le monde de la chanson française, laisse un vide qui n'a jamais été comblé. Artiste à la personnalité complexe, elle débute sa carrière en s'imposant par un talent d'interprétation hors du commun avant de créer un univers poétique intimiste dans lequel des milliers de personnes vont se retrouver. Edité en novembre 2007 aux éditions Alphée - Jean-Paul Bertrand.


Ce beau livre illustré paraît à l'occasion de l'anniversaire des dix ans du décès de Barbara. Son originalité est de révéler, pour la première fois, la genèse des chansons qui ont fait sa renommée d'auteur-compositeur. Comment a-t-elle façonné les œuvres qui ont marqué sa carrière ? C'est à cette interrogation que répond l'auteur de cet ouvrage en disséquant les sources d'inspiration de Nantes, Göttingen, L'Aigle noir, Ma plus belle histoire d'amour et bien d'autres succès de Barbara.
Sa connaissance approfondie du parcours de l'artiste qu'il a fréquemment côtoyée a permis à Didier MILLOT de réunir ici une iconographie riche de 200 documents, illustrations et photographies, souvent inédits. L'ouvrage se conclut par l'inventaire de tous les textes de Barbara, sa biographie et sa discographie complète. Edité en octobre 2007 aux éditions Artena.
 


 

L'aigle noir, le 24 novembre 1997, s'est envolé au-dessus des toits.
Depuis, il ne nous a jamais aussi peu quitté. Qu'avait-elle de plus que les autres, la longue dame brune, que l'on ne puisse oublier ? La voix de Barbara se coulait idéalement dans des musiques choisies et se glissait dans les mots qu'elle avait écrits. C'était une grande artiste et notre ange gardien. Elle nous protégeait des mauvaises vibrations, savait tout à la fois être tragique et drôle. Elle disait : "Le public français est le meilleur au monde, il applaudit même lorsque vous chantez bien ! ".
Nous étions dérisoires devant sa déraison, étonnés devant la respiration de sa poésie. Elle n'avait pas choisi de respirer pourtant. Elle était née ainsi. Et c'est ainsi que son sablier magique déversait sur nous ses chansons comme une pluie d'étoiles. Des chansons qui ne ressemblaient à aucune autre, c'est dire qu'elles lui ressemblaient bien. Ce livre grâce à des interviews d'Anne-Marie Paquotte, Guy Béart, Georges Moustaki, Remo Forlani, Jean-Michel Boris, Guillaume Depardieu, de célébrités et artistes, qui connurent intimement Barbara, donne un éclat particulier au diamant noir qu'elle était.
On y trouvera également une lettre manuscrite et inédite de Barbara.  Edité en novembre 2007 aux éditions de la Lagune.
 
http://mybabou.cowblog.fr/images/Barbaraunepassionmagnifiquemodifie1-copie-1.jpg

Nous voulions prolonger l'émotion avec cet album, riche d'une biographie, d'archives photographiques, de documents rares et de deux compacts discs, faisant revivre sa voix aussi unique qu'inoubliable lors d'un concert inédit enregistré à Lausanne le 23 janvier 1971 (CD1) et sa présence vivante et fascinante au cours d'interviews accordés en 1970 à Emile Noël et en 1993 à François Deletraz avant son spectacle au Châtelet (CD2)

Bonne lecture !

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