Vendredi 18 décembre 2009 à 8:47



Harmonie parfaite entre Barbara, Brel et Béjart

Mardi 15 décembre 2009 à 8:22



Extrait du film de François Reichenbach

Vendredi 11 décembre 2009 à 13:16



<   Perlimpinpin   >


Extrait du film de François Reichenbach en 1978
Diffusé pour la première fois sur TF1
Le 27 novembre 1979 à 21h30
La chaîne le rediffusera le 1er juillet 1981 à 14h25

Vous pouvez trouver le coffret (2 DVD) chez Mercury



Perlimpinpin  ( Barbara/Barbara )  ( 1972 )


Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui, comment, contre quoi ?
C'en est assez de vos violences
D'où venez-vous, où allez-vous ?
Qui êtes-vous, qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes
Je suis pour les forêts profondes

Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt
Et c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences
Que c'est abominable d'avoir pour ennemi
Les rires de l'enfance

Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui, comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du perlimpinpin
Dans le square des Batignolles
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c'est bien
Et pour une rose entrouverte
Et pour une respiration
Et pour un souffle d'abandon
Et pour un jardin qui frissonne

Ne rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire, éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie,
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube n'a jamais sa chance

Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du perlimpinpin
Dans le square des Batignolles
Et contre rien, contre personne,
Contre personne et contre rien
Mais pour une rose ouverte,
Pour l'accordéon qui soupire,
Et pour un souffle d'abandon
Et pour un jardin qui frissonne

Et pour vivre passionnément
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et riche de dépossession
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube aurait enfin sa chance

Vivre, vivre passionnément
En ne se battant seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et riche de dépossession
N'avoir que sa vérité
Posséder toutes les richesses
Rien que la tendresse
Pour toute richesse
Et donner, mais donner avec ivresse
Vivre, vivre avec tendresse
Vivre, vivre avec ivresse
Rien que la tendresse
Pour toute richesse
Et donner, mais donner avec ivresse...

Mercredi 9 décembre 2009 à 8:19



<   Sid'amour à mort   >


Sid'amour à mort   ( Barbara/Barbara )   ( 1987 )


Si s'aimer d'amour
C'est mourir d'aimer,
Sont mourus d'amour,
Sida, sidamnés,
Les damnés d'amour
A mourir d'aimer,
Ils sont morts d'amour,
D'amour sidamnéÔ Sida Sida
Danger Sida
Ô Sida Sida
Sid'amour à mort
Ô Sida Sid'assassin recherché
Sida mis amour à mort

Mon amour malade
Ma douleur d'aimer
Mon damné d'amour
Sida sidamné
A vouloir t'aimer
D'amour à mourir
Je peux en mourir 
Sid'assassiné

Ô Sida Sida
Comme le furet
Passe par ici
Repasse par là
Ô Sid'assassin recherché
Qui a mis amour à mort

On rêvait d'amour
A mourir d'aimer
Et l'on meurt d'amour
D'amour sidamné
Maladie d'amour
Où l'on meurt d'aimer
Seul et sans amour
Sid'abandonné

Si s'aimer d'amour
C'est mourir d'aimer,
Sont mourus d'amour,
Sida, sidamnés,
Les damnés d'amour

Mercredi 2 décembre 2009 à 7:49




Quand ceux qui vont, s'en vont aller
Quand le dernier jour s'est levé
Dans la lumière blonde
Quand ceux qui vont, s'en vont aller
Pour toujours et à tout jamais
Sous la terre profonde
Quand la lumière s'est voilée
Quand ceux que nous avons aimés
Vont fermer leur paupières
Si rien ne leur est épargné
Oh, que du moins soit exaucée
Leur dernière prière
Qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles

 Quand ceux qui vont ( Barbara/Barbara ) ( 1970 )

Mardi 24 novembre 2009 à 14:11



Repose en paix

Jeudi 19 novembre 2009 à 17:02



<   Veuve de guerre   >


L'émission CAMPUS, de Michel Lancelot, était diffusée sur les antennes d'EUROPE 1, chaque soir de 20h30 à 22h30.
Elle était destinée, avant tout, aux étudiants. On y abordait des sujets alors tabous, comme la peine de mort, l'euthanasie, l'homosexualité, avec des philosophes, des chercheurs, des artistes : Georges Brassens, Léo ferré... et évidement, Barbara.
Au cours d'une de ces émissions, où elle était l'invitée, des auditeurs du campus de Bordeaux étaient intervenus pour nous informer de l'isolement dans lequel ils se trouvaient : les transports en commun s'arrêtant à 21h interdisaient toutes sorties donc tous les spectacles.
A la fin de l'émission, nous nous sommes retrouvés avec Jean Serge ( président de Promotion et Spectacles à EUROPE 1 ) Barbara nous a de suite proposé :
Je vais donner un spectacle gratuit, à Bordeaux pour les étudiants, EUROPE 1 se chargeant de l'intendance, Jean tu nous trouves une salle, Claude tu t'occupes de la sonorisation et des éclairages, Michel tu te charges des contacts avec le campus et des moyens de transport
Devant une telle proposition nous ne pouvions qu'être enthousiastes 
Le concert eu lieu à l'Alhambra de Bordeaux, devant une salle comble, pleine de complicité et ce sont des instants de vrai bonheur que nous vous faisons partager.


Veuve de guerre   ( M.Cuvelier/M.Cuvelier )   ( 1958 )


Mon mari est mort à la guerre
Je venais d'avoir 18 ans
Je fus à lui seul toute entière
De son vivant
Mais le jour de la fête
On me conte fleurette
Peut-être qu'on aurait pas pu
Si je n'avais pas tant bu
Comme j'étais couchée sur le ciment
On a pu facilement devenir mon amant

Si ça devait arriver
C'est que ça devait arriver
Tout dans la vie arrive à son heure
Il faut bien qu'on vive
Il faut bien qu'on boive
Il faut bien qu'on aime
Il faut bien qu'on meure

Mon amant est mort à la guerre
Je venais d'avoir 19 ans
Je fus à lui seul toute entière
De son vivant
Mais quand j'ai appris ça
Je ne sais ce qui se passe
Je ne sais quelle folie
Je ne sais quelle furie
En un jour, je pris 3 amants
Et puis encore autant
Dans le même laps du temps

Si ça devait arriver
C'est que ça devait arriver
Tout dans la vie arrive à son heure
Il faut bien qu'on vive
Il faut bien qu'on boive
Il faut bien qu'on aime
Il faut bien qu'on meure

Tous les six sont morts à la guerre
A la guerre que font mes amants
Bientôt, chez nous, y aura plus guère
D'hommes vivants
Mais quand un seul restera
J'épouserai celui-là
On sera enfin tranquille
Jusqu'au jour où nos filles
En seront aussi au moment
De prendre des amants
Comme leur pauvre maman

Si ça doit arriver
C'est que ça doit arriver
Tout dans la vie arrive à son heure
Il faut bien qu'on vive
Il faut bien qu'on boive
Il faut bien qu'on aime
Il faut bien qu'on meure

Il faut bien qu'on vive
Il faut bien qu'on boive
Il faut bien qu'on aime
Il faut bien qu'on meure

Mercredi 18 novembre 2009 à 7:53



<   Un monsieur me suit dans la rue   >


Un monsieur me suit dans la rue
( J.P.Le Chanois/J.Besse ) ( 1959 )


J'étais une petite fille
De moins je le croyais
Je portais des espadrilles
J'avais encore mes jouets
Mais un jour dans la rue
En sortant de l'école
Je vois un inconnu
Qui à mes pas se colle

Un monsieur me suit dans la rue
J'en avais rêvé bien souvent
Et je suis d'avance tout émue
Qu'est ce qui va se passer maintenant?
Quand on me suivrait dans la rue
Je pensais que ce serait épatant
Quand on me suivrait dans la rue
Dans la rue
Ce n'était qu'un vieux dégoûtant

Le coeur a ses mystères
Je me suis prise de passion
Pour un homme, un gangster
Qu'a de la conversation
Mais quand je vais chez lui
Je dois faire attention
Je sais qu'on le poursuit
Pour le mettre en prison

Voilà qu'on me suit dans la rue
Gros souliers qui marchent en criant
Pourvu qu'on ne m'ait pas reconnue
J'ai peur que ce soit deux agents
J'enfile des rues et des rues
Mon dieu ça devient inquiétant
Tout le monde me suit dans la rue
Dans la rue
Que vais-je faire maintenant

Je suis tombée malade
Dans un grand lit tout blanc
Le coeur en marmelade
Mon pauvre front brûlant
Un monsieur me demande
Voulez-vous le Bon Dieu?
Moi je préfère attendre
Des fois que j'irais mieux

Je vois tout le monde qui me suit dans la rue
Les hommes me saluent, déférents
C'est pour moi, je l'aurais jamais cru
Que les femmes se signent en passant
Je vois tout le monde qui me suit dans la rue
Devant moi marchent deux enfants
On me suivra jamais plus
Dans la rue
Car je m'en vais les pieds devant

Vendredi 13 novembre 2009 à 8:20



<   Rémusat   >


Rémusat   ( Barbara/Barbara )   ( 1973 )

( Le titre initial était  Les saisons )


Vous ne m'avez pas quittée
Le jour où vous êtes partie
Vous êtes à mes côtés
Depuis que vous êtes partie
Et pas un jour ne se passe
Pas une heure, en vérité,
Au fil du temps qui passe,
Où vous n'êtes à mes côtés

Moi, j'ai quitté Rémusat
Depuis que vous êtes partie,
C'était triste, Rémusat
Depuis que vous n'étiez plus là
Et j'ai repris mes valises,
Mes lunettes et mes chansons
Et j'ai refermé la porte
En murmurant votre nom

Sans bottines, sans pèlerine
Mais avec un chagrin d'enfant
Je suis restée orpheline
Que c'est bête, à quarante ans
C'est drôle, jamais l'on ne pense
Qu'au-dessus de dix-huit ans
On peut être une orpheline
En n'étant plus une enfant

Où êtes-vous, ma nomade,
Où êtes-vous à présent ?
Avec votre âme nomade
Vous voyagez dans le temps
Et lorsque les saisons passent,
Connaissez-vous le printemps ?
Vous qui aimiez tant la gràce
Des lilas mauves et blancs

Que vos étés se fleurissent
Dans votre pays, là-bas
Aux senteurs odorantes
D'une fleur de mimosa
Que votre hiver se réchauffe
Au coin d'une cheminée
Que les saisons vous soient douces
Vous avez tant mérité

Vous disiez  " pas une larme
Le jour où je n'y serai plus "
Et c'est pour vous que je chante,
Pour vous que je continue
Pourtant, quand je me fais lourde,
Oh que j'aimerais poser
Mon chagrin à votre épaule
Et ma tête sur vos genoux

Vous ne m'avez pas quittée
Depuis que vous êtes partie
Vous m'avez faite orpheline
Le jour où vous êtes partie
Et je suis une orpheline
Depuis que vous m'avez quittée...

Jeudi 12 novembre 2009 à 7:43



<   Vivant poème   >


Vivant poème   ( J.L Aubert/Barbara )   ( 1996 )


Va ce monde je te le donne
Va jamais n'abandonne
C'est vrai qu'il n'est pas à l'image
De rêves d'un enfant de ton âge
Je sais
Le monde a des accents
Souvent il nous montre les dents
Mais je l'aime comme je t'aime
Je voudrais tant
Tu en es le vivant poème
Pars, le monde est un espoir
L'espoir jamais ne l'abandonne
Oui le monde est notre histoire
De matins clairs et de nuits noires
Je sais
Je sais que le monde a des armes
Le monde parfois nous désarme
Mais il t'aimera comme tu l'aimes
Il t'aimera
La vie est un poème
Que tu vas écrire toi-même
Pars, ce monde va le voir
Jamais ne perds l'espoir
Va, dans ce monde va te voir
Traverse les miroirs
Je sais
Je sais que tout le monde a des dents
Comme nous, le monde se défend
Mais il t'aimera comme tu l'aimes
La vie est un long je t'aime
Un long je t'aime
Pars, ce monde va le voir
Traverse les miroirs
Et jamais n'abandonne
Va va
La vie est un long je t'aime
Que tu vas écrire toi-même
Va et jamais jamais n'abandonne
Va va
Va traverse les miroirs
Où se reflète ton regard
Tu es un vivant poème
La vie est un long je t'aime
Dont tu es le vivant poème
Le vivant poème
Le vivant poème
Mon vivant poème

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