Mardi 29 septembre 2009 à 8:24



<   Dis, quand reviendras-tu ?   >


Dis, quand reviendras-tu ?  ( Barbara/Barbara )  ( 1962 )


Voilà combien de jours, voilà combien de nuits
Voilà combien de temps que tu es reparti
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage
Au printemps, tu verras, je serai de retour
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
Et déambulerons dans les rues de Paris

Dis, quand reviendras-tu
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus

Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne
Ton image me hante, je te parle tout bas
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi

Dis, quand reviendras-tu
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus

J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille
J'irai me réchauffer à un autre soleil
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins

Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus...

Dimanche 27 septembre 2009 à 23:29



Extrait du film Franz

Mardi 22 septembre 2009 à 21:47



<  J'entends sonner les clairons  >


J'entends sonner les clairons ( Barbara/Barbara ) ( 1963 )


J'entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
J'entends battre le tambour
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
Les corbeaux feront ripaille
J'entends les clairons sonner

T'as voulu jouer à la guerre
Contre qui et pourquoi faire
J'étais à toi toute entière
J'étais déjà prisonnière
Mais, du matin qui se lève
Du jour à la nuit, sans trêve
Tu voulais ton heure de gloire
Et je ne sais quelle victoire

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre le tambour
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
J'ai lutté vaille que vaille
Mais je n'ai rien pu sauver

Ci-gît, couché sous la pierre
Tout nu, sans une prière
Notre amour, mort à la guerre
Ah ! fallait, fallait pas la faire
Ci-gît, un printemps à Rome
Et la moitié d'un automne
Ci-gît, sans même une rose
Notre amour, paupières closes

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre le tambour
C'est le glas pour nos amours
A tant jouer à la guerre
A tant vouloir la gagner
Tu m'as perdue toute entière
Tu m'as perdue à jamais
Tu peux déposer les armes
Oui, j'ai fini de t'aimer
Il est trop tard pour tes larmes
Entends les clairons sonner !

Vendredi 18 septembre 2009 à 9:10



<   Toi   >


Toi   ( Barbara/Barbara )   ( 1965 )


Tu me fais des nuits et des jours
Et des jours et des nuits d'amour
Toi, je le sais, tu pourrais même
M'ensoleiller sous la pluie même,
Avant toi d'autres sont venus
Que je n'ai jamais reconnus
Pour toi je ne suis pas la même
Toi, ce n'est pas pareil, je t'aime
Je t'aime...

Tu me fais des nuits et des jours
Et des jours et des nuits d'amour
Tu me fais la mer et les dunes
Et les plages au clair de la lune
Avec ta gueule de Jésus
Tu es venu, oh bien venu
Et tu m'as griffée en douceur
Là, juste à la pointe du coeur
A la pointe du coeur

Tu me fais la nuit, le jour
Le jour et la nuit, l'amour
Et dans tes bras je fais naufrage
Sans même quitter le rivage
J'ai beau connaître mon affaire
Du boy-scout jusqu'au légionnaire,
Devant toi, j'étais vraiment nue,
Le jour où tu m'as dévêtue...

Tu m'as faite, au premier matin
Timide et vierge, vierge et catin
Pour toi, je ne suis plus la même
Toi, ce n'est pas pareil, je t'aime...

Jeudi 17 septembre 2009 à 8:16



<   Marienbad   >


Marienbad  ( F.Wertheimer/Barbara )   ( 1973 )


Sur le grand bassin du château de l'idole
Un grand cygne noir, portant rubis au col
Dessinait sur l'eau, de folles arabesques
Les gargouilles pleuraient, de leur rire grotesque
Un Apollon solaire de porphyre et d'ébène
Attendait Pygmalion, assis au pied d'un chêne

Je me souviens de vous
Et de vos yeux de jade
Là-bas, à Marienbad
Là-bas, à Marienbad
Mais, où donc êtes-vous
Avec vos yeux de jade ?
Si loin de Marienbad
Si loin de Marienbad

Je portais, en ces temps, étole d'engoulevent
Qui chantait au soleil et dansait dans les temps
Vous aviez les allures d'un dieu de lune inca
En ces fièvres, en ces lieux, en ces époques-là
Et moi, pauvre vestale, au vent de vos envies
Au coeur de vos dédales, je n'étais qu'ophélie

Je me souviens de vous
Du temps de ces aubades
Là-bas, à Marienbad
Là-bas, à Marienbad
Mais, où donc êtes-vous ?
Vous chantez vos aubades
Si loin de Marienbad
Bien loin de Marienbad

C'était un grand château, au parc lourd et sombre
Tout propice aux esprits qui habitent les ombres
Et les sorciers, je crois, y battaient leur sabbat
Quels curieux sacrifices, en ces temps-là
J'étais un peu sauvage, tu me voulais câline
J'étais un peu sorcière, tu voulais Mélusine

Je me souviens de toi
De tes soupirs malades
Là-bas, à Marienbad
A Marienbad
Mais, où donc êtes-vous
Où sont vos yeux de jade ?
Si loin de Marienbad
Bien loin de Marienbad

Mais si vous m'appeliez, un de ces jours prochains
Pour parler un instant, aux croix de nos chemins
J'ai changé, sachez-le, mais je suis comme avant
Comme me font, me laissent, et me défont les temps
J'ai gardé, près de moi, l'étole d'engoulevent
Les grands gants de soie noire et l'anneau de diamant

Je serai à votre heure
Au grand château de jade
Au coeur de vos dédales
Là-bas, à Marienbad
Nous danserons encore
Dans ces folles parades
L'oeil dans tes yeux de jade
Là-bas, à Marienbad

Avec tes yeux de jade

Nous danserons encore

Là-bas, à Marienbad
Là-bas, à Marienbad

Mais me reviendras-tu ?
Au grand château de jade
A Marienbad...

Mercredi 16 septembre 2009 à 7:41



   Extrait du film Franz   

Lundi 14 septembre 2009 à 7:43



Très bel hommage à la longue Dame brune

Vendredi 11 septembre 2009 à 7:49



  Petit moment musical 

Jeudi 10 septembre 2009 à 8:28

http://mybabou.cowblog.fr/images/4216210.jpg


A propos de maladie, d'hôpital, je dois parler ne serait-ce que brièvement du
Célestène chronodose  "  Retard  " ...

On est en 1971, je chante pour la première fois dans ce très joli Théâtre du Gymnase qui appartient alors à mon ami Tony Raynaud, disparu récemment. Voilà que je tombe aphone. Un médecin prétend que je vais pouvoir chanter. De fait, je peux chanter, tant le médicament qu'il m'a prescrit se révèle miraculeux. Je me sens parfaitement bien en scène, la voix éclaircie, presque normale. Par la suite, au moindre enrouement, j'y ai repiqué. Ca m'a bouffé les os, bousillé les muscles, déréglé la tension et fragilisé les poumons. Je suis entrée dans un cercle infernal où, pour calmer mes douleurs où traiter mes enrouements, je m'accrochais à la cortisone qui, cependant, me rongeait, me détruisais peu à peu...
Sans le comprendre ni même le soupçonner, j'étais devenue dépendante d'un médicament-poison.


Extrait du livre

http://mybabou.cowblog.fr/images/9782213613826-copie-1.gif

Mercredi 9 septembre 2009 à 8:27


http://mybabou.cowblog.fr/images/n1523510.jpg


-  Vous pensez que vous méritez tout cet amour que vous portent des millions de gens, que vous en êtes digne ?

-  J'essaie d'en être digne. J'essaie, surtout, qu'ils n'aient jamais honte de moi. J'essaie aussi, quelquefois, de faire en sorte qu'ils soient fiers de ce que je fais. Ce qui est important pour moi, c'est de toujours me présenter devant eux le front clair. Moi, je pense au moment où l'on marche les uns vers les autres : c'est un moment d'émotion vraie, d'émotion rare. mais il ne doit pas y avoir de malentendu, il faut que les gens sachent que c'est un instant. C'est seulement un instant, rien de plus...


Chorus  ( N° 61 - Automne 2007 )

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