En ce jour anniversaire une pensée pour Barbara
Elle aurait eu 80 ans aujourd'hui
Mercredi 9 juin 2010 à 11:49
Samedi 1er mai 2010 à 17:33
Je vous souhaite en ce 1er Mai
Beaucoup de Bonheur à Toutes et à Tous
Lundi 19 avril 2010 à 9:01
Précy,
Oh, jardin de Précy
Précy
Oh, que j'aime tes soirs de mélancolie,
Mélancolie
Jardin
A ciel ouvert
Jardin
Est-ce déjà le paradis?
Précy
Oh, que j'aime t'attendre, le soir, à Précy
Silence
Juste le clocher qui sonne minuit,
Les oiseaux de soie qui se glissent
Près des pivoines endormies
Et les glycines qui frémissent
Jardin
Oh, jardin de Précy,
Oh ma merveille,
Oh mon pays
Suis-déjà en paradis?
Précy,
Bien sûr, un jour, je m'en irai d'ici
Plus loin,
Là-bas, vers un autre pays
Mais, si je peux vouloir quelque chose,
Oh, j'aimerais savoir que fleurissent mes roses
A ciel ouvert,
Pour ceux qui s'aiment
A ciel ouvert,
Que tu deviennes
Un square,
Un square
Joli,
Tout petit, petit
Un square
Qui deviendrait le paradis
Pour tous les enfants
De Précy
Oh, mon cher jardin
Précy
Oh, ma merveille
Mon Précy jardin...
Lundi 12 avril 2010 à 8:44
Dimanche 28 mars 2010 à 22:48
Quand ceux qui vont, s'en vont aller
Quand le dernier jour s'est levé
Dans la lumière blonde
Quand ceux qui vont, s'en vont aller
Pour toujours et à tout jamais
Sous la terre profonde
Quand la lumière s'est voilée
Quand ceux que nous avons aimés
Vont fermer leur paupières
Si rien ne leur est épargné
Oh, que du moins soit exaucée
Leur dernière prière
Qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles
Qu'ils ne meurent pas au fusil
En expirant déjà la vie
Qu'à peine, ils allaient vivre
Qu'ils ne gémisent pas leurs cris
Seuls, rejetés ou incompris
Eloignés de leurs frères
Qu'ils ne meurent pas en troupeau
Ou bien poignardés dans le dos
Ou qu'ils ne s'acheminent
En un long troupeau de la mort
Sans ciel, sans arbre et sans décor
Le feu à la poitrine
Eux qui n' avaient rien demandé
Mais qui savaient s'émerveiller
D'être venus sur terre
Qu'on leur laisse choisir, au moins,
Le pays, fut-il lointain
De leur heure dernière
Qu'ils aillent donc coucher leurs corps
Dessous les ciels pourpres et or
Au-delà des frontières
Ou qu'ils s' endorment, enlacés,
Comme d'éternels fiancés
Dans la blonde lumière
Mais, qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles
Quans ceux qui vont, s'en vont aller
Pout toujours et à tout jamais
Au jardin du silence
Sous leur froide maison de marbre,
Dans les grandes allées sans arbre
Je pense à vous, ma mère
Qu'ils aient, pour dernier souvenir,
La chaleur de notre sourire
Comme étreinte dernière
Peut-être qu'ils dormiront mieux
Si nous pouvons fermer leurs yeux
A leur heure dernière
Qu'ils dorment, tranquilles...
Lundi 22 mars 2010 à 7:23
J'entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
J'entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
Les corbeaux feront ripaille
J'entends les clairons sonner
T'as voulu jouer à la guerre
Contre qui et contre quoi faire
J'étais à toi toute entière
J'étais déjà prisonnière
Mais du matin qui se lève
Du jour à la nuit sans trêve
Tu voulais ton heure de gloire
Et je ne sais quelle victoire
Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
J'ai lutté vaille que vaille
Mais je n'ai rien pu sauver
Ci-gît couché sous la pierre
Tout nu sans une prière
Notre amour mort à la guerre
Fallait fallait pas le faire
Ci-gît un printemps à Rome
Et la moitié d'un automne
Ci-gît sans même une rose
Notre amour paupières closes
Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
A tant jouer à la guerre
A tant vouloir la gagner
Tu m'as perdue toute entière
Tu m'as perdue à jamais
Tu peux déposer les armes
Oui j'ai fini de t'aimer
Il est trop tard pour les larmes
Entends les clairons sonner
Lundi 8 mars 2010 à 7:30
Mardi 2 mars 2010 à 8:09
Allez savoir pourquoi, au piano, ce jour-là,
Y'avait une musique sur le bout de mes doigts
Une musique
Allez savoir pourquoi les pianos jouent parfois
De drôles de musiques sur le bout de nos doigts
Allez savoir pourquoi
Dans le salon vieil or où j'aime travailler
Tout en regardant vivre mes objets familiers,
Je jouais, jouais
Pendant que sur mon mur dansait la Loïe Fuller
Sous l'oeil énamouré et l'air patibulaire
De Fragson, Fragson
Allez savoir pourquoi il existe des nuits
Où, sous un ciel de soie, des papillons de nuit
Volent, multicolores
Allez savoir pourquoi, mais c'était une nuit
Où, seule à mon piano, j'étais au paradis
Quand tout à coup, venu de ta planète,
Le téléphone sonne sur mon île déserte
Et c'était toi, ô toi
Allô, allô, mon coeur, me murmurait ta voix
Je n'étais pas ton coeur et c'était une erreur
Mais je n'ai pas raccroché
Et tu n'as pas raccroché
Et si je n'ai jamais su qui tu cherchais
J'ai tout de même compris que l'on s'était trouvés
Et depuis ce jour-là, où tu l'as découverte,
Tu es le Robinson de mon île déserte,
Tu es le Robinson de mon île déserte
Parce qu'un jour, un piano, allez savoir pourquoi
Jouait une musique sur le bout de mes doigts
Une musique
Parce qu'un jour, un piano,
Un piano, un piano...
Créée à Bobino en février 1975, cette chanson a été enregistrée en public en 1978 à l'Olympia, puis en studio pour l'album Seule