Mercredi 9 juin 2010 à 11:49

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En ce jour anniversaire une pensée pour Barbara
Elle aurait eu 80 ans aujourd'hui

Samedi 1er mai 2010 à 17:33


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Je vous souhaite en ce 1er Mai

Beaucoup de Bonheur à Toutes et à Tous

Mercredi 21 avril 2010 à 7:51



Petit montage du Châtetet 87

Lundi 19 avril 2010 à 9:01



<   Précy jardin   >


Précy jardin   ( Barbara/Barbara )   ( 1981 )


Précy,
Oh, jardin de Précy
Précy
Oh, que j'aime tes soirs de mélancolie,
Mélancolie
Jardin
A ciel ouvert
Jardin
Est-ce déjà le paradis?
Précy
Oh, que j'aime t'attendre, le soir, à Précy
Silence
Juste le clocher qui sonne minuit,
Les oiseaux de soie qui se glissent
Près des pivoines endormies
Et les glycines qui frémissent
Jardin
Oh, jardin de Précy,
Oh ma merveille,
Oh mon pays
Suis-déjà en paradis?

Précy,
Bien sûr, un jour, je m'en irai d'ici
Plus loin,
Là-bas, vers un autre pays
Mais, si je peux vouloir quelque chose,
Oh, j'aimerais savoir que fleurissent mes roses
A ciel ouvert,
Pour ceux qui s'aiment
A ciel ouvert,
Que tu deviennes

Un square,
Un square
Joli,
Tout petit, petit
Un square
Qui deviendrait le paradis
Pour tous les enfants
De Précy
Oh, mon cher jardin
Précy
Oh, ma merveille
Mon Précy jardin...

Lundi 12 avril 2010 à 8:44



<   Mémoire, Mémoire   >


Mémoire, Mémoire ( Barbara/L.Plamondon/Barbara )  ( 1986 )


Ecrire mes mémoires
Avec de l'encre noire
Sur un papier lilas
Que je n'enverrai pas
Parler des jours de gloire
Des soirs de désespoir
Et voir sa vie
Jusqu'à l'oubli
Mémoire
D'un autre temps
D'une autre vie
Tu me reviens
Dans l'eau d'un paysage
Se mirent les visages
Mémoire
Des aubes pâles
Des matins pâles
Tu me fais mal
Quand tu ramènes vers moi
Ceux qui ne sont plus là
Dans ma vie de recluse
Je me revois parfois
Sur la scène de l'Ecluse
Faisant mes premiers pas
Dans mes nuits sans sommeil
Ma mémoire appareille
Sur un passé soleil
Au fond rouge vermeil
Ma mémoire me diffuse
Des images confuses
Des visages
Me dévisagent
Vos visages
Mirages
Mémoire
D'un autre temps
D'une autre vie
Tu me reviens
Au bout de mes doigts
C'est vous que je vois
Mirage
Ne craignez rien
Je suis restée l'étrangère
Que vous aimiez naguère
Ce fut un long détour
Avant que je revienne
Je boucle mon parcours
J'ai traversé la Seine
Ce fut un long détour
Mais chanter me ramène
A deux pas de l'Ecluse
A deux pas de la Seine
Où chante ma mémoire
Ô Mémoire


Enregistrement fait au Châtelet 1987
( C'est une version différente de celle de Lily Passion 1986 )

Vendredi 9 avril 2010 à 8:21



A l'époque où Barbara chantait Léo Ferré

Dimanche 28 mars 2010 à 22:48



<   Quand ceux qui vont   >



Quand ceux qui vont   ( Barbara/Barbara )   ( 1970 )



Quand ceux qui vont, s'en vont aller
Quand le dernier jour s'est levé
Dans la lumière blonde
Quand ceux qui vont, s'en vont aller
Pour toujours et à tout jamais
Sous la terre profonde
Quand la lumière s'est voilée
Quand ceux que nous avons aimés
Vont fermer leur paupières
Si rien ne leur est épargné
Oh, que du moins soit exaucée
Leur dernière prière
Qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles

Qu'ils ne meurent pas au fusil
En expirant déjà la vie
Qu'à peine, ils allaient vivre
Qu'ils ne gémisent pas leurs cris
Seuls, rejetés ou incompris
Eloignés de leurs frères
Qu'ils ne meurent pas en troupeau
Ou bien poignardés dans le dos
Ou qu'ils ne s'acheminent
En un long troupeau de la mort
Sans ciel, sans arbre et sans décor
Le feu à la poitrine

Eux qui n' avaient rien demandé
Mais qui savaient s'émerveiller
D'être venus sur terre
Qu'on leur laisse choisir, au moins,
Le pays, fut-il lointain
De leur heure dernière
Qu'ils aillent donc coucher leurs corps
Dessous les ciels pourpres et or
Au-delà des frontières
Ou qu'ils s' endorment, enlacés,
Comme d'éternels fiancés
Dans la blonde lumière
Mais, qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles

Quans ceux qui vont, s'en vont aller
Pout toujours et à tout jamais
Au jardin du silence
Sous leur froide maison de marbre,
Dans les grandes allées sans arbre
Je pense à vous, ma mère
Qu'ils aient, pour dernier souvenir,
La chaleur de notre sourire
Comme étreinte dernière
Peut-être qu'ils dormiront mieux
Si nous pouvons fermer leurs yeux
A leur heure dernière
Qu'ils dorment, tranquilles...

Lundi 22 mars 2010 à 7:23



<   J'entends sonner les clairons   >



J'entends sonner les clairons  ( Barbara/Barbara )  ( 1963 )


J'entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
J'entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
Les corbeaux feront ripaille
J'entends les clairons sonner
T'as voulu jouer à la guerre
Contre qui et contre quoi faire
J'étais à toi toute entière
J'étais déjà prisonnière
Mais du matin qui se lève
Du jour à la nuit sans trêve
Tu voulais ton heure de gloire
Et je ne sais quelle victoire

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
J'ai lutté vaille que vaille
Mais je n'ai rien pu sauver
Ci-gît couché sous la pierre
Tout nu sans une prière
Notre amour mort à la guerre
Fallait fallait pas le faire
Ci-gît un printemps à Rome
Et la moitié d'un automne
Ci-gît sans même une rose
Notre amour paupières closes

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
A tant jouer à la guerre
A tant vouloir la gagner
Tu m'as perdue toute entière
Tu m'as perdue à jamais
Tu peux déposer les armes
Oui j'ai fini de t'aimer
Il est trop tard pour les larmes
Entends les clairons sonner

Lundi 8 mars 2010 à 7:30



Conversation autour de Barbara

Mardi 2 mars 2010 à 8:09




<   Fragson   >



Fragson   ( Barbara/Barbara )   ( 1978 )


Allez savoir pourquoi, au piano, ce jour-là,
Y'avait une musique sur le bout de mes doigts
Une musique
Allez savoir pourquoi les pianos jouent parfois
De drôles de musiques sur le bout de nos doigts
Allez savoir pourquoi

Dans le salon vieil or où j'aime travailler
Tout en regardant vivre mes objets familiers,
Je jouais, jouais
Pendant que sur mon mur dansait la Loïe Fuller
Sous l'oeil énamouré et l'air patibulaire
De Fragson, Fragson

Allez savoir pourquoi il existe des nuits
Où, sous un ciel de soie, des papillons de nuit
Volent, multicolores
Allez savoir pourquoi, mais c'était une nuit
Où, seule à mon piano, j'étais au paradis
Quand tout à coup, venu de ta planète,
Le téléphone sonne sur mon île déserte
Et c'était toi, ô toi

Allô, allô, mon coeur, me murmurait ta voix
Je n'étais pas ton coeur et c'était une erreur
Mais je n'ai pas raccroché
Et tu n'as pas raccroché
Et si je n'ai jamais su qui tu cherchais
J'ai tout de même compris que l'on s'était trouvés
Et depuis ce jour-là, où tu l'as découverte,
Tu es le Robinson de mon île déserte,
Tu es le Robinson de mon île déserte

Parce qu'un jour, un piano, allez savoir pourquoi
Jouait une musique sur le bout de mes doigts
Une musique
Parce qu'un jour, un piano,
Un piano, un piano...


Créée à Bobino en février 1975, cette chanson a été enregistrée en public en 1978 à l'Olympia, puis en studio pour l'album Seule

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