Samedi 17 octobre 2015 à 22:42

http://mybabou.cowblog.fr/images/barb2-copie-1.jpg

Après quelques années de recherche, je vous invite à venir visiter mon site sur Barbara.
Voici l'adresse :
http://www.il-etait-une-fois-barbara.fr

Je vous souhaite une bonne visite !

Vendredi 21 janvier 2011 à 8:54

http://mybabou.cowblog.fr/images/mlpbis-copie-1.jpg

Je vous souhaite une très bonne année 2011

Pardonnez mon silence depuis quelques mois...
Mais je prépare un site dédié à Barbara
C'est un long travail de recherche...
Dès que possible vous aurez l'adresse du site
Merci pour tous vos messages d'amitié
Surtout prenez bien soin de vous
A très vite

Vendredi 1er octobre 2010 à 17:08



<   Le bel âge   >


Le bel âge   ( Barbara/Barbara )   ( 1964 )


Il avait presque vingt ans
Fallait fallait voir
Sa gueule c'était bouleversant
Fallait voir pour croire
A l'abri du grand soleil
Je l'avais pas vu venir
Ce gosse c'était une merveille
De le voir sourire

Voilà que timidement
Le Jésus me parle
De tout, de rien de sa maman
Tu parles tu parles
J'aime beaucoup les enfants
J'ai l'esprit de famille
Mais j'ai dépassé le temps
De jouer aux billes

Il avait presque vingt ans
Et la peau si douce
J'ai cueilli du bout des dents
La fleur de sa bouche
Et j'ai feuilleté pour lui
Un livre d'images
Qu'était pas du tout écrit
Pour les enfants sages

Tant de jours et tant de nuits
Donne mais je te donne
Lui pour moi et moi pour lui
Et nous pour personne
Mais il fallait bien qu'un jour
Je perde mes charmes
Devant son premier amour
J'ai posé les armes

Elle avait presque vingt ans
Fallait, fallait voir
Sa gueule, c'était bouleversant
Fallait voir pour croire
Ils avaient tous deux vingt ans
Vingt ans, le bel âge...

Mercredi 22 septembre 2010 à 22:34



<   Le soleil noir   >


Le soleil noir  ( Barbara/Barbara )  ( 1968 )


Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie
Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie
Sous des ciels plus légers, pays de paradis
Oh, que j'aurais voulu vous ramener, ce soir,
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires, qui résonnent bizarres
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des soleil éclatants, des soleils éclatés
Dont le feu brûlerait d'éternels étés

Mais j'ai tout essayé
J'ai fait semblant de croire
Et je reviens de loin
Et mon soleil est noir
Mais j'ai tout essayé
Et vous pouvez me croire
Je reviens fatiguée
Et j'ai le désespoir

Légère, si légère, j'allais court vêtue
Je faisais mon affaire du premier venu
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance
A bouche que veux-tu, et j'entrais dans la danse
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare
J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart
Enfin, j'allais pouvoir enfin vous revenir
Avec l'œil alangui, vague de souvenirs
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre
Et j'étais le torrent et la force de vivre
J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard
Que la vie était belle et folle mon histoire

Mais la terre s'est ouverte,
Là-bas, quelque part
Mais la terre s'est ouverte
Et le soleil est noir
Des hommes sont murés
Tout là-bas, quelque part,
Les hommes sont murés
Et c'est le désespoir

J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli
J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire
Que la vie était belle, fascinant le hasard
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part
Où la fleur était rouge, où le sable était blond,
Où le bruit de la mer était une chanson
Oui, le bruit de la mer était une chanson

Mais un enfant est mort,
Là-bas, quelque part
Mais un enfant est mort
Et le soleil est noir
J'entends le glas qui sonne
Tout là-bas, quelque part
J'entends le glas sonner
Et c'est le désespoir

Je ne ramène rien, je suis écartelée
Je vous reviens, ce soir, le cœur égratigné
Car, de les regarder, de les entendre vivre
Avec eux j'ai eu mal, avec aux j'étais ivre
Je ne ramène rien, je reviens solitaire
Du bout de ce voyage au-delà des frontières
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire ?
Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire ?
S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes
Et si je pouvais, seule, faire taire les armes,
Je jure que, demain, je reprends l'aventure
Pour que cessent, à jamais, toutes ces déchirures,

Je veux bien essayer
Et je veux bien y croire
Mais je suis fatiguée
Et le soleil est noir
Pardon de vous le dire
Mais je reviens, ce soir,
Le cœur égratigné
Et c'est le désespoir
Le cœur égratigné
Et c'est le désespoir
Le désespoir...

Vendredi 6 août 2010 à 8:01

http://mybabou.cowblog.fr/images/barbar10.jpg


Il y a une grande différence entre éclairer un spectacle à Paris dans le même lieu chaque soir et l'éclairer chaque soir dans une ville différente. Si c'est un théâtre, il vaut mieux travailler avec les éclairages de ce théâtre ; si c'est une salle polyvalente, il faut inventer. Van Huan, très beau, très fin, très introverti, a exellé dans ce travail ; j'ai aimé travailler avec lui.
J'ai également eu affaire à un personnage pittoresque, un Chilien que j'avais surnommé " Yo-no-sé " : quoi qu'on lui demandât, il répondait invariablement par cette formule. A ma demande, Rouvey avait placé de trois quarts un projecteur gélatiné en rouge dans les coulisses, derrière Gérard Daguerre, qui nous permettait de bien nous voir, les musiciens et moi. Cet éclairage était impératif ; sans lui, nous étions dans un trou noir. Pas une seule fois  " Yo-no-sé " ne le  " mémorisa " dans la console. Je hurlais, la tête tournée vers les coulisses, et  " Dada ", qui me voyait en difficulté, hurlait à son tour dans le casque de  " Yo-no-sé " pour obtenir le  " trois quarts rouge ". Un soir, dans un  " Zenith " où je ne voyais plus rien, vraiment rien, et où je vitupérais, menaçante, un machiniste qui se trouvait là et qui m'entendait réclamer mon trois quarts rouge se tourna vers  " Dada " : 
" Elle réclame son rouge, c'est-y qu'elle boit ? " !
Lorsque  " Dada " m'a rapporté l'anecdote à la sortie de scène, le fou rire a calmé tout le monde... pour un soir !

Extrait du livre de Barbara  " Il était un piano noir "

Dimanche 18 juillet 2010 à 9:04



<   La complainte des filles de joie   >


La complainte des filles de joie ( G.Brassens/G.Brassens )


Bien que ces vaches de bourgeois
Bien que ces vaches de bourgeois
Les appellent des filles de joie
Les appellent des filles de joie
C’est pas tous les jours qu’elles rigolent
Parole, parole
C’est pas tous les jours qu’elles rigolent.

Car même avec des pieds de grue
Car même avec des pieds de grue
Faire les cent pas le long des rues
Faire les cent pas le long des rues
C’est fatigant pour les guiboles
Parole, parole
C’est fatigant pour les guiboles

Non seulement elles ont des cors
Non seulement elles ont des cors
Des œils de perdrix mais encore
Des œils de perdrix mais encore
C’est fou ce qu’elles usent de groles
Parole, parole
C’est fou ce qu’elles usent de groles.

Y’a des clients, y’a des salauds
Y’a des clients, y’a des salauds
Qui se trempent jamais dans l’eau
Qui se trempent jamais dans l’eau
Faut pourtant qu’elles les cajolent
Parole, parole
Faut pourtant qu’elles les cajolent.

Qu’elles leur fassent la courte échelle
Qu’elles leur fassent la courte échelle
Pour monter au septième ciel
Pour monter au septième ciel
Les sous croyez pas qu’elles les volent
Parole, parole
Les sous croyez pas qu’elles les volent

Elles sont méprisées du public
Elles sont méprisées du public
Elles sont bousculées par les flics
Elles sont bousculées par les flics
Et menacées de la vérole
Parole, parole
Et menacées de la vérole

Bien qu’toute la vie elles fassent l’amour
Bien qu’toute la vie elles fassent l’amour
Qu’elles se marient vingt fois par jour
Qu’elles se marient vingt fois par jour
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole

Fils de pécore et de minus
Fils de pécore et de minus
Ris pas de la pauvre Vénus
Ris pas de la pauvre Vénus
La pauvre vieille casserole
Parole, parole
La pauvre vieille casserole

Il s’en fallait de peu mon cher
Il s’en fallait de peu mon cher
Que cette putain ne fût ta mère
Que cette putain ne fût ta mère
Cette putain dont tu rigoles
Parole, parole
Cette putain dont tu rigoles.

Lundi 12 juillet 2010 à 6:54


<   Sans bagages   >


Sans bagages   ( S.Makhno/Barbara )   ( 1964 )



Le jour où tu viendras le jour où tu viendras
Le jour où tu viendras ne prends pas tes bagages
Que m'importe après tout ce qu'il y aurait dedans
Je te reconnaîtrai à lire ton visage
Il y a tant et tant de temps que je t'attends
Tu me tendras les mains je n'aurai qu'à les prendre
Et consoler les voix qui pleurent dans ta voix
Je t'apprivoiserai les lumières éteintes
Tu n'auras rien à dire je reconnaîtrai bien

Le tout petit garçon le regard solitaire
Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus
Qui ne savait jouer qu'aux billes ou à la guerre
Qui avait tout donné et n'avait rien reçu

Si je venais vers toi je viendrais sans bagages
Que t'importe après tout ce qu'il y aurait dedans
Tu me reconnaîtrais à lire mon visage
Il y a tant et tant de temps que tu m'attends
Je te tendrai les mains tu n'aurais qu'à les prendre
Et consoler les voix qui pleurent dans ma voix
Tu m'apprivoiserais les lumières éteintes
Je n'aurais rien à dire tu reconnaîtrais bien

La toute petite fille aux cheveux en bataille
Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus
Et qui aimait la pluie et le vent et la paille
Et le frais de la nuit et les jeux défendus

Quand viendra ce jour-là sans passé sans bagages
Nous partirons ensemble vers un nouveau printemps
Qui mêlera nos corps nos mains et nos visages
Il y a tant et tant de temps que l'on s'attend
A quoi bon se redire les rêves de l'enfance
A quoi bon se redire les illusions perdues
Quand viendra ce jour-là nous partirons ensemble
A jamais retrouvés à jamais reconnus

Le jour où tu viendras le jour où tu viendras
Il y a tant et tant de temps que je t'attends...

Lundi 5 juillet 2010 à 14:32


<   Le soleil noir   >



Le soleil noir  ( Barbara/Barbara )   ( 1968 )



Pour ne plus, jamais plus vous parler de la pluie
Plus jamais du ciel lourd jamais des matins gris
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie
Sous des ciels plus légers pays de paradis
Oh, que j'aurais voulu vous ramener, ce soir
Des mers en furie des musiques barbares
Des chants heureux des rires qui résonnent bizarres
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre
Des coquillages blancs et des cailloux salés
Qui roulent sous les vagues mille fois ramenés
Des soleils éclatants des soleils éclatés
Dont le feu brûlerait d'éternels étés

Mais j'ai tout essayé j'ai fait semblant de croire
Et je reviens de loin
Et le soleil est noir
Mais j'ai tout essayé, et vous pouvez me croire
Je reviens fatiguée
Et c'est le désespoir

Légère, si légère j'allais court vêtue
Je faisais mon affaire du premier venu
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance
A bouche que veux-tu et j'entrais dans la danse
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare
J'ai frissonné du dos j'ai oublié Mozart
Enfin, j'allais pouvoir enfin vous revenir
Avec l'oeil alangui vague de souvenirs
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre
Et j'étais le torrent et la force de vivre
J'ai aimé, j'ai brûlé rattrapé mon retard
Que la vie était belle et folle mon histoire

Mais la terre s'est ouverte là-bas, quelque part
Mais la terre s'est ouverte
Et le soleil est noir
Des hommes sont murés
Tout là-bas quelque part
Des hommes sont murés
Et c'est le désespoir

J'ai conjuré le sort j'ai recherché l'oubli
J'ai refusé la mort j'ai rejeté l'ennui
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire
Que la vie était belle fascinant le hasard
Qui me menait ici ailleurs ou autre part
Où la fleur était rouge où le sable était blond
Où le bruit de la mer était une chanson
Oui le bruit de la mer était une chanson

Mais un enfant est mort, là-bas, quelque part
Mais un enfant est mort
Et le soleil est noir
J'entends le glas qui sonne, tout là-bas, quelque part
J'entends le glas sonner
Et c'est le désespoir

Je ne ramène rien je suis écartelée
Je vous reviens ce soir le coeur égratigné
Car, de les regarder de les entendre vivre
Avec eux, j'ai eu mal, avec eux j'étais ivre
Je ne ramène rien je reviens solitaire
Du bout de ce voyage au-delà des frontières
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire
Et que faut-il donc faire pouvez-vous me le dire
S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes
Et si je pouvais seule faire taire les armes
Je jure que demain je reprends l'aventure
Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures

Je veux bien essayer et je veux bien y croire
Mais je suis fatiguée
Et le soleil est noir
Pardon de vous le dire
Mais je reviens ce soir
Le coeur égratigné
Et c'est le désespoir
Le coeur égratigné
Et c'est le désespoir
Le désespoir

Dimanche 27 juin 2010 à 10:46



Une version craquante de l'époque

Samedi 19 juin 2010 à 8:51

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