Mardi 3 novembre 2009 à 7:31



<   Mille chevaux d'écume   >


Mille chevaux d'écume  ( Barbara/Barbara )  ( 1981 )


Mille chevaux d'écume
Galopent,
Galopent à la lune,
Galopent
Au-dessus des dunes,
Des chevaux lumières
Claquent leurs crinières
Quand tu joues,
Quand tu joues

Joue
Au bout de tes doigts,
Ton piano géant
Est un océan
Qui roule
Joue
Ton piano nacelle
Balance léger
Sur un arc-en-ciel
J'oublie tout
Quand tu joues
J'oublie tout

Un cargo s'est perdu avec son équipage
Un tout petit garçon est gardé en otage
Pour être comme un oiseau, léger sur un nuage,
Un homme s'est jeté de son septième étage
Ils étaient des enfants au coeur de l'innocence
On les a fusillés pour crime d'insolence
Les terres sont brûlées
Les hommes sont malades
De folie en furie,
On a honte de vivre,
Honte de vivre

Joue
Sur mon vague à l'âme
Ton piano géant
Déroule ses gammes
Joue
Quand tu joues blues,
C'est la vie rêvée
Je suis emportée
Joue
Fantasmagorique,
Ton piano léger
S'envole léger, léger
Quand tu joues velours,
C'est la vie amour
Je suis emportée,
C'est la vie rêvée
Joue

Des chevaux d'écume
Galopent, galopent,
Galopent à la lune
Ton piano nacelle
Balance léger, léger
C'est la vie rêvée,
Je suis emportée

Joue
Les oiseaux de lune
S'accrochent à la brume
Quand tu joues,
Quand tu joues velours,
C'est la vie amour,
Je suis emportée
Et je vais léger, léger
Joue
Sur ton piano blues
Ah, quand tu joues,
Oh j'oublie tout
Joue
J'oublie tout...

Mercredi 28 octobre 2009 à 8:56



<   Montage Discorama   >

Dimanche 18 octobre 2009 à 22:24


http://mybabou.cowblog.fr/images/ddff-copie-3.jpg



Programme Olympia 1969



Je ne suis pas une grande dame de la chanson,

Je ne suis pas un oiseau de proie,

Je ne suis pas un poète,

Je ne suis pas mystérieuse,

Je ne suis pas désespérée du matin au soir,

Je ne suis pas une mante religieuse,

Je ne vis pas dans des teintures noires,

Je ne suis pas une intellectuelle.

Je suis une femme,

Qui vit,

Qui respire,

Qui rit,

Qui souffre,

Qui aime, qui aime, qui aime...



Barbara

Mercredi 14 octobre 2009 à 10:29


http://mybabou.cowblog.fr/images/1204.jpg

Programme Pantin 1981



Des femmes-papillons, flamboyantes,

Légères, aériennes s'élancent jetant leur

Vie d'un trapèze à l'autre ! Bleutés,

Rouges, violets, les trapézistes suspendent

Nos souffles, aux roulements des tambours...

 

Le cirque !

Lumineuse crinière blonde une écuyère

Galope... L'odeur de la sciure, la musique

Pathétique des clowns qui butent

et culbutent...!

Le cirque !

Sous la cape rubis satin, les jongleurs !

Sauteurs ! Cascadeurs ! Avaleurs de feu !

Le goût du danger sans cesse renouvelé,

Le long chemin de la patience,

Le cirque !

Merci à vous tous qui avez participé

A ce spectacle avec tant de générosité,

Tant d'exactitude.

Merci Monsieur Jean Richard,

Pour une vie donné à aimer,

A faire aimer la magie-cirque !

Sous le grand soleil du Chapiteau

De Pantin-La-Grive, avec mes acrobates

A moi, mes hommes de tous les voyages,

De mon Piano -Trapèze :

Ce soir, je m'élance vers vous

Enfin retrouvés !

Barbara

Dimanche 11 octobre 2009 à 19:23



<   La belle amour   >


La belle amour  ( J.Poissonnier/Barbara )  ( 1959 )


La belle amour avec un A
Grand comme Paris
Toi t'en as pas
Tu m'en promets
Tu m'en promets
Qui moi j'attends dans tes quinquets
De voir s'allumer le grand reflet
D'la belle amour dont je rêvais
D'la belle amour dont tu causais
Quand t'avais pas c'que tu voulais

La belle amour au fond des yeux
Ca vous tapisse le coeur en bleu
La belle amour à même la peau
Quand il fait froid ça vous tient chaud
La belle amour à en mourir
Ca ressemble un peu à un sourire
C'est tellement joli quand c'est vrai
La belle amour
La vraie de vrai

Il n't'est jamais venu à l'idée
Qu'on aurait pu vraiment s'aimer
Avec du soleil à pleins bras
Et puis des rires à coeur joie
C'était pourtant pas bien malin
Dis t'avais qu'à me tenir par la main
Alors on aurait pu se payer
La belle amour à en crever

Si tu savais comme
Bien souvent
J'ai pensé à foutre le camp
Pour aller chercher cet amour
Qui hantait mes nuits et mes jours
Et puis je me suis fait une raison
J'ai balancé mes illusions
La belle amour avec un A
Grand comme Paris
J'en n'aurais pas

Samedi 10 octobre 2009 à 9:36



<   Les mignons   >


Les mignons  ( S.Makhno/Barbara )   ( 1965 )


Avec des yeux plus grands que le ventre
Avec des mots plus grands que le coeur
Ils entrent dans notre existence
Côté tendresse côté coeur
Ils nous racontent leur enfance
En se cachant sur nos genoux
Et je ne crois pas qu'ils plaisantent
Quand ils disent " j'ai peur de vous "
Ils nous découvrent ils nous adorent
Ils nous bercent avec des chansons
Ils font bien d'autres choses encore
Moi, je les trouve assez mignons

Avec une belle assurance
Une fois par mois avec des fleurs
Ils nous proposent une existence
Côté coin du feu côté coeur
Ils ronronnent dans nos corbeilles
Et viennent manger dans nos mains
Puis de bonne heure ils s'ensommeillent
Ca nous fait de joyeux matins
Ils nous embrassent ils nous ignorent
Ils chantent faux sur nos chansons
Quelquefois ils font pire encore
Ca ne fait rien moi je les trouve mignons

Un jour ils refument le pipe
Qu'ils avaient jetée aux orties
Et voilà qu'ils prennent en grippe
La cage qu'ils s'étaient choisie
On se dit que l'on s'aime encore
En sachant que rien ne va plus
Ce monsieur près de qui l'on dort
Pourquoi donc nous avait-il plu
On leur ouvre tout grand la porte
On n'a plus le coeur aux chansons
Bêtement la vie les emporte
Dommage ils étaient bien mignons

Avec des nuits de solitude
Avec des jours de fin de mois
On se refait des habitudes
A vivre seul on vit pour soi
Et voilà t'y pas qu'ils reviennent
Bonjour tu vas bien me voilà
Cette maison qui est la mienne
Tu vois que je ne l'oublie pas
On ne dit rien mais l'on s'étonne
On a beau savoir la chanson
On la trouve assez polissonne
La dernière de nos mignons

Jeudi 8 octobre 2009 à 19:18



<   Drouot   >


Drouot   ( Barbara/Barbara )   ( 1970 )


Dans les paniers d'osiers de la salle des ventes
Une gloire déchue des folles années trente
Avait mis aux enchères parmi quelques brocantes
Un vieux bijou donné par quel amour d'antan

Elle était là figée superbe et déchirante
Les mains qui se nouaient se dénouaient tremblantes
Des mains belles encore déformées les doigts nus
Comme sont nus parfois les arbres en novembre

Comme chaque matin dans la salle des ventes
Bourdonnait une foule fiévreuse et impatiente
Ceux qui pour quelques sous rachètent pour les vendre
Des trésors fabuleux d'un passé qui n'est plus

Dans ce vieux lit cassé en bois de palissandre
Que d'ombres enlacées ont rêvé à s'attendre
Les choses ont leur secret les choses ont leur légende
Mais les choses nous parlent si nous savons entendre

Le marteau se leva dans la salle des ventes
Une fois puis deux fois alors dans le silence
Elle cria je prends je rachète tout ça
Ce que vous vendez là c'est mon passé à moi

C'était trop tard déjà dans la salle des ventes
Le marteau retomba sur sa voix suppliante
Elle vit s'en aller parmi quelques brocantes
Le dernier souvenir de son amour d'antan

Près des paniers d'osier de la salle des ventes
Une femme pleurait ses folles années trente
Et revoyait soudain défiler son passé
Défiler son passé défiler son passé

Car venait de surgir du fond de sa mémoire
Du fond de sa mémoire un visage oublié
Une image chérie du fond de sa mémoire
Son seul amour de femme son seul amour de femme

Hagarde elle sortit de la salle des ventes
Froissant quelques billets dedans ses mains tremblantes
Quelques billets froissés du bout de ses doigts nus
Quelques billets froissés pour un passé perdu

Hagarde elle sortit de la salle des ventes
Je la vis s'éloigner courbée et déchirante
De ses amours d'antan rien ne lui restait plus
Pas même ce souvenir aujourd'hui disparu

Mardi 6 octobre 2009 à 21:30



<   Joyeux Noël   >


Joyeux Noël   ( Barbara/Barbara )   ( 1968 )


C'était vingt-deux heures, à peine, ce vendredi-là
C'était veille de Noël et pour fêter ça,
Il s'en allait chez Madeleine, près du Pont de l'Alma,
Elle aurait eu tant de peine qu'il ne vienne pas
Fêter Noël, fêter Noël

En smoking de velour vert, en col roulé blanc
Et le cœur en bandoulière, marchant à pas lents
A pied, il longeait la Seine tout en sifflotant
Puisqu'il allait chez Madeleine il avait bien le temps
Charmant Noël, charmant Noël

C'était vingt-deux heures à peine, ce vendredi-là
C'était veille de Noël et pour fêter ça,
Elle s'en allait chez Jean-Pierre, près du Pont de l'Alma,
Il aurait eu tant de peine qu'elle ne vienne pas
Fêter Noël, fêter Noël

Bottée noire, souveraine, et gantée de blanc,
Elle allait pour dire " je t'aime" marchant d'un pas lent
A pied, elle longeait la Seine tout en chantonnant,

Puisqu'elle allait chez Jean-Pierre ti la la la la,
Charmant Noël,Charmant Noël

Or voilà que sur, le pont, ils se rencontrèrent
Ces deux-là qui s'en venaient d'un chemin contraire
Lorsqu'il la vit si belle des bottes aux gants,
Il se sentit infidèle jusqu'au bout des dents

Elle aima son smoking vert, son col roulé blanc
Et frissonna dans l'hiver en lui souriant
" Bonsoir, je vais chez Jean-Pierre, près du pont de l'Alma "
" Bonsoir, j'allais chez Madeleine, c'est juste à deux pas "

Et ils allèrent chez Eugène pour y fêter ça
Sous le sapin de lumière quand il l'embrassa
Heureuse, elle se fit légère au creux de son bras
Au petit jour, ils s'aimèrent près d'un feu de bois
Joyeux Noël, joyeux Noël

Mais après une semaine ce vendredi-là,
Veille de l'année nouvelle, tout recommença
Il se rendit chez Madeleine, l'air un peu sournois
Elle se rendit chez Jean-Pierre un peu tard, ma foi

Bien sûr, il y eut des scènes près du Pont de l'Alma
Qu'est-ce que ça pouvait leur faire à ces amants-là
Eux qu'avaient eu un Noël comme on n'en fait pas
Mais il est bien doux quand même de rentrer chez soi
Après Noël, joyeux Noël...

Lundi 5 octobre 2009 à 21:08



<   La solitude   >


La solitude   ( Barbara/Barbara )   ( 1965 )


Je l'ai trouvée devant ma porte
Un soir que je rentrais chez moi
Partout elle me fait escorte
Elle est revenue elle est là
La renifleuse des amours mortes
Elle m'a suivie pas à pas
La garce que le Diable l'emporte
Elle est revenue elle est là

Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés
Elle nous fait le coeur à la traîne
Elle nous fait le coeur à pleurer
Elle nous fait des mains blêmes
Et de longues nuits désolées
La garce, elle nous ferait même
L'hiver au plein coeur de l'été

Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés
T'as la mine du désespoir
Tu n'es pas belle à regarder
Aller va-t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui
Je n'ai pas le goût du malheur
Va-t-en voir ailleurs si j'y suis

Je veux encore rouler des hanches
Je veux me saouler de printemps
Je veux m'en payer des nuits blanches
A coeur qui bat à coeur battant
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier
Je veux encore dire je t'aime
Et vouloir mourir d'aimer

Elle a dit ouvre-moi ta porte
Je t'avais suivie pas à pas
Je sais que tes amours sont mortes
Je suis revenue me voilà
Ils t'ont récité leurs poèmes
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine
Eh! bien c'est fini maintenant

Depuis, elle me fait des nuits blanches
Elle s'est pendue à mon cou
Elle s'est enroulée à mes genoux
Partout elle me fait escorte
Et elle me suit pas à pas
Elle m'attend devant ma porte
Elle est revenue, elle est là
La solitude, la solitude...

Samedi 3 octobre 2009 à 8:49





Petit moment irrésistible avec Barbara

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Page suivante >>

Créer un podcast