Mardi 19 juin 2007 à 12:35

 

Barbara au début de sa carrière à l'Ecluse a chanté beaucoup de chansons d'humour, en voici une... 

D'elle à lui   ( P.Marinier )  

Tu me dis, Léon, qu'il faut que je t'oublie,
Parce que dans quelques jours, tu vas te marier.
Ce qu'tu demandes là,
Mais c'est de la folie,
Car il y a des amours qu'on ne peut oublier.
Je te l'ai toujours dit :
Tu fus le premier homme
Qui m'ait, chaste et pure, tenue dans ses bras.
Oui, ça te fait sourire.
Ben souris, mon bonhomme,
Mais ça, c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas.
Ah oui, j'étais pure !
C'était ridicule.
Des choses de la vie,
J'savais rien de rien,
A ce point que toi,
Pourtant, qu'est pas un hercule,
Ben, ce que tu m'faisais,
J'trouvais ça très bien.
Ah ! T'aurais tout de même pas
Fait comme ce colosse
Des choses épatantes
Entre les deux repas.
Mais non, mon ami,
Non je ne suis pas rosse.
Y a tout de même des choses
Qu'une femme n'oublie pas.
En ce temps là, t'étais pas vêtu comme un prince.
Tu gagnais quelque chose
Comme cent francs par mois.
Quand on a le ventre creux, on a la taille mince.
J'aime pas les gros hommes,
Ben, t'étais de mon choix.
Je menais une vie sobre tout autant que rangée.
Ah ! Tu te souviens pas de ça,
Maintenant que tu es gras !
Ce que j'en ai bouffé, d'la vache enragée
Et ça c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas,
Ce qui t'empêchait pas de faire
Des p'tites bombances
Et chercher ailleurs un autre bien que le tien.
Ah ! Tu m'en as fait voir
De toutes les nuances
Et tu prétendais même que le jaune m'allait bien...
Et quand je pense que moi,
Moi, j'étais fidèle.
Dans la vie d'une femme, ça compte.
En tout cas, le cas est assez rare
Pour que j'me le rappelle
Et ça, c'est une chose que j'n'oublierai pas
Et le jour où je t'appris
Que j'allais être mère,
Un enfant à nous,
Mais c'était fabuleux...
Tiens :
Je l'ai ta voix, dans le creux de mon oreille :
"Ah non, pas d'enfant !
On est assez de deux !"
Ah ! Tu te fiches bien
De ma vie, de ma souffrance,
Ce qui prouve, mon ami,
Que si t'es mufle, au fond,
C'est pas d'aujourd'jui
Que j'en fais l'expérience
Car il y a des choses
Qu'une femme n'oublie pas.
Ah ! Puis tiens, tu me rendrais méchante.
Si je remue tout ça,
C'est que j'ai tant de peine.
J'croyais qu'on vivrait toujours, tous les deux...
Mais non ! J'irai pas chez toi
Faire des scènes.
Tu veux t'en aller ? Va t'en, sois heureux,
Mais t'oublier, non.
Je t'avoue ma faiblesse.
Songeant au passé, je pleurerai parfois
Car ce temps-là, vois-tu,
C'est toute ma jeunesse
Et ça, c'est une chose
Qu'une femme n'oublie pas.

Lundi 18 juin 2007 à 8:24

 


Il est l'un des plus grands spécialistes des éclairages de spectacle. Jacques Rouveyrollis travaille avec Barbara depuis près de quinze ans. En ce moment, il finit de préparer les lumières du châtelet.

 


" Ce qui me séduit chez Barbara ? C'est indéfinissable. Comme quand on est amoureux... Entre elle et moi, c'est une grande histoire d'amour. Professionnelle, bien sûr ! La première fois que nous avons travaillé ensemble, c'était sur une tournée à la fin des années 80. Je n'ai pas tout de suite réussi à l'éclairer. Pour Barbara, comme pour tout autres artistes, on a besoin de temps, besoin de se découvrir et de mieux se connaître. Puis j'ai fait les lumières de Pantin. A partir de là; ça a pris une autre dimension. Avant de définir les lumières, on discute pendant des heures. Ce n'est pas une éclairagiste : elle me dit ses sensations, elle me demande que tel climat arrive sur son piano. On parle en images, en ambiances. Mais attention : on ne discute pas seulement de la scène ! Quand on passe trois, quatre, ou cinq heures ensemble, on parle de la vie, de tout et de rien. On rigole aussi beaucoup. C'est une femme merveilleusement drôle, très simple. Cette complicité est indispensable si vous voulez comprendre l'artiste et bien l'éclairer. Même si on se connaît depuis quinze ans, le travail n'est jamais fini. Spectacle après spectacle, j'essaie d'aller plus loin, d'être plus efficace, d'enlever le superflu... Avec Lily Passion, on est sorti du récital. Mais ça n'a pas modifié la démarche; on retrouvait tellement l'univers de Barbara. C'était une très belle aventure. Il faudrait bien qu'on la recommence ! Barbara paye beaucoup de sa personne. Elle est très présente, toujours là au début des montages, à suivre le travail. Et puis elle capte tout très, très vite. J'ai retrouvé un peu les mêmes sensations avec Gainsbourg ou Dutronc. C'est toujours un bonheur de travailler avec elle. Barbara est une très grande humaniste. Une femmes avec un amour entier, qui n'a pas beaucoup de failles. Vous savez, avant le début du spectacle, elle s'installe en coulisses pour écouter les gens qui entrent dans le théâtre. Très peu d'artistes le font. Ce n'est plus seulement de la concentration. Dans ces moments-là, elle part ailleurs."


Propos recueillis par Valérie Lehoux en juillet 1993

Dimanche 17 juin 2007 à 12:48

 
La belle amour   ( Barbara/J.Poissonnier )     ( 1959 )


La belle amour, avec un A
Grand comme Paris,
Toi, t'en as pas.
Tu m'en promets,
Tu m'en promets
Qui moi, j'attends dans tes quinquets
De voir s'allumer le grand reflet
D' la belle amour dont je rêvais,
D' la belle amour dont tu causais.

Quand t'avais pas c'que tu voulais,
La belle amour au fond des yeux,
Ça vous tapisse le cœur en bleu,
La belle amour, à même la peau,
Quand il fait froid, ça vous tient chaud.
La belle amour à en mourir,
Ça ressemble un peu à un sourire.
C'est tellement joli quand c'est vrai,
La belle amour,
La vraie de vrai.

Il n't'est jamais venu à l'idée
Qu'on aurait pu vraiment s'aimer
Avec du soleil à pleins bras
Et puis des rires à cœur joie ?
C'était pourtant pas bien malin.
Dis : t'avais qu'à me tenir par la main.
Alors, on aurait pu se payer
La belle amour à en crever.

Si tu savais comme,
Bien souvent,
J'ai pensé à foutre le camp
Pour aller chercher cet amour
Qui hantait mes nuits et mes jours
Et puis je me suis fait une raison.
J'ai balancé mes illusions.
La belle amour avec un A
Grand comme Paris,
J'en n'aurais pas.

 

PS: Quand j'avais 18 ans, je me souviens que j'écoutais souvent cette chanson dans ma petite chambre de bonne à Paris. Je rêvais de ce bel amour avec un A , en me demandant si je le trouverai un jour... Mais " La belle amour " avec un A  Grand comme Paris ( ... )  Ça doit se mériter...
 

Samedi 16 juin 2007 à 9:33

 


Barbara et mes quinze ans


C'est à quinze ans que j'ai découvert la grande volupté que l'on ressent à sangloter sur les chansons qui rendent triste... Je me souviens. " 15 ans à peine, coeur tout blanc et griffes aux genoux " avec des amies, nous écoutions inlassablement Barbara sur nos pinck-up de fortune. Nous nous sentions étonnamment proches de cette espèce de grande soeur aînée. Et l'émotion était énorme d'entendre dans ses chansons tout ce que nous, qui avancions dans la vie à tâtons, vivions si profondément. On avait comme elle le goût très vif du désespoir et du bonheur. Avec Barbara et ses cris d'amour, ses grandes envolées au piano, ses confidences chuchotées sur un p'tit air d'accordéon, nos adolescences, nos humeurs en montagnes russes, nos doutes et nos chagrins, et nos envies de mourir aussi, avaient la parole. Avec elle, enfin; nous entendions parler des " tendres amours de gosse ou les morsures d'un amour fou " C'était nous ça ! nous, qui voulions " troquer nos chaussettes blanches contre des bas noirs " et des " hommes qui promèneraient l'amour sur les coins de notre peau " Nous, qui avions nos premières insomnies, qui découvrions la profondeur des nuits, la douceur des garçons. Leur cruauté aussi. Et le mal de vivre " ça ne prévient pas, ça arrive, ça vient de loin " Quand on ne savait plus à quel amour se vouer. Et Barbara nous disait que ça n'était pas fini nous aurions à ramer de naufrage en naufrage, à recoudre éternellement les déchirures de nos fragiles amours. Avec elle, en quelque sorte, nous pressentions tout ce que nous allions prendre plus tard sur le coin du coeur. Ça, c'était les jours gris. Mais les jours de joie, les jours de fête, on entendait bien autre chose, qu'on avait le droit de ne pas être sages, de mentir par amour, de nous faire du "cinoche" et d'en faire aux autres. Aujourd'hui, dix ans après, on les a toutes vécus, nos naufrages et nos " plus belles histoires d'amour " Et toutes, nous nous apercevons qu'elle prônait la seule chose raisonnable : " Il faut savoir se quitter avant que ne meure le temps d'aimer "


Cécile Bonzom

Vendredi 15 juin 2007 à 8:36


barbara - mon enfances
envoyé par bisonravi1987 




Mon enfance    ( Barbara/Barbara )   ( 1968 )



J'ai eu tort, je suis revenue
Dans cette ville, au loin, perdue
Où j'avais passé mon enfance
J'ai eu tort, j'ai voulu revoir
Le coteau où glissait le soir
Bleu et gris, ombre de silence
Et j'ai retrouvé comme avant,
Longtemps après,
Le coteau, l'arbre se dressant
Comme au passé
J'ai marché, les tempes brûlantes,
Croyant étouffer sous mes pas
Les voix du passé qui nous hantent
Et reviennent sonner le glas
Et je me suis couchée sous l'arbre
Et c'était les mêmes odeurs
Et j'ai laissé couler mes pleurs,
Mes pleurs

J'ai mis mon dos nu à l'écorce
L'arbre m'a redonné des forces
Tout comme au temps de mon enfance
Et longtemps, j'ai fermé les yeux
Je crois que j'ai prié un peu
Je retrouvais mon innocence
Avant que le soir ne se pose
J'ai voulu voir
La maison fleurie sous les roses,
J'ai voulu voir
Le jardin où nos cris d'enfants
Jaillissaient comme sources claires
Jean, Claude et Régine et puis Jean
Tout redevenait comme hier
Le parfum lourd des sauges rouges,
Les dahlias fauves dans l'allée,
Le puits, tout, j'ai retrouvé
Hélas

La guerre nous avait jetés là
D'autres furent moins heureux, je crois,
Au temps joli de leur enfance
La guerre nous avait jetés là
Nous vivions comme hors-la-loi
Et j'aimais cela, quand j'y pense
Oh mes printemps, oh mes soleils,
Oh mes folles années perdues,
Oh mes quinze ans, oh mes merveilles,
Que j'ai mal d'être revenue
Oh les noix fraîches de septembre
Et l'odeur des mûres écrasées
C'est fou, tout, j'ai tout retrouvé
Hélas

Ils ne faut jamais revenir
Au temps caché des souvenirs
Du temps béni de mon enfance
Car parmi tous les souvenirs
Ceux de l'enfance sont les pires,
Ceux de l'enfance nous déchirent
Vous, ma très chérie, ô ma mère,
Où êtes-vous donc, aujourd'hui
Vous dormez au chaud de la terre
Et moi, je suis venue ici
Pour y retrouver votre rire,
Vos colères et votre jeunesse
 Je suis seule avec ma détresse
Hélas

Pourquoi suis-je donc revenue
Et seule, au détour de ces rues,
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche
Pourquoi suis-je venue ici
Où mon passé me crucifie
Elle dort à jamais mon enfance...

Jeudi 14 juin 2007 à 11:04

 


Mon premier souvenir de Barbara remonte à 1965. J'avais 3 ans. Je me souviens de l'album à la rose et des copines de la soeur cadette de mon père qui pleuraient en écoutant dans l'obscurité ce disque.
J'ai grandi, le temps a passé. J'ai poursuivi mes études. Et 1981 est arrivé, un souffle nouveau arrivait au pouvoir. Et dans la vague rose j'ai retrouvé Barbara dont j'avais suivi de loin le chemin. Depuis ce moment là je ne l'ai plus quittée. J'ai assisté à toutes les tournées qu'elle a effectuées dans la région lyonnaise. J'ai découvert alors la chanteuse qui donnait le frisson aux adolescents de 1965 et qui me donnait le même frisson.
En 1989 ma vie traversait des moments de turbulence. Je lui ai envoyé un petit mot pour lui témoigner mon admiration et ma douleur de me traîner dans la vie. Un lundi matin vers 9 heures alors que je me réveillais le téléphone sonne. "Bonjour c'est Barbara. Je vous remercie de votre jolie lettre qui m'a émue." Elle parlait d'un débit saccadé et rapide. J'avais le souffle coupé. Elle m'a dit que dans la vie il faut être soi même, être naturel et vivre sa vie comme on pensait devoir la vivre. Pour réponse j'ai bredouillé quelques mots tant j'étais surpris. Son débit vif et alerte m'envahissait. Elle m'a dit de prendre soin de moi. Comme dans un rêve j'ai raccroché le téléphone. Ainsi après avoir découvert la chanteuse j'ai découvert la femme.
De temps en temps je lui adressais un petit courrier pour lui témoigner mon plaisir de la connaître et la remercier de ce qu'elle faisait, avait fait et ferait. Elle répondait parfois à mes courriers d'un petit mot attentionné qui se terminait par "Prenez soin de vous. A bientôt. Barbara".
J'ai assisté à tous les spectacles de Barbara ayant lieu dans ma région. Chaque fois j'étais debout devant la scène à ses pieds envoûté par la femme qui chante. Et chaque fois je prenais une grande claque dans la tête, j'étais enivré. Une fois à la sortie des artistes de la bourse du travail à Lyon nous étions une dizaine à l'attendre dans la pluie et le froid. Quand elle est apparue, elle nous a regardé longuement, nous a remercié d' être venus la voir ce soir et a ajouté d'un ton attentionné : "Soyez raisonnables rentrez vite chez vous. Vous allez prendre froid dans ces courants d'air" comme une mère le dirait à ses enfants.
A chaque spectacle le même rituel revenait. Dès la deuxième chanson commençaient les rappels. Mais le plus magnifique était ce qu'elle disait entre les chansons, tantôt son bonheur, tantôt sa colère devant la vie. Durant les deux heures où elle chantait un silence se faisait dans la salle. Les gens écoutaient assis bouche bée. Parfois à certains titres comme Nantes ou Rémusat on voyait des gens sortir leurs mouchoirs et nerveusement le triturait dans leurs main. Des yeux rougeoyants, émus étaient visibles.
A chaque spectacle j'ai traîné des amis qui ne la connaissait pas. Et après le spectacle ils ressortaient différents ayant reçu un choc émotionnel qui ne les quitte plus.
Quand on a connu Barbara on devient différent. Quand elle vivait l'envie de mourir me hantait maintenant qu'elle est morte j'ai une énorme envie de vivre pour crier, dire, transmettre les richesses, les enseignements qu'elle m'a apporté. J'ai appris à vivre au gré de mes émotions c'est merveilleux même si ce comportement est souvent déconcertant pour l'entourage. Elle disait " Faut écouter les battements de son coeur du temps qu'il en est encore temps, faut pas venir pleurer après sur le bord d'un canapé" j'ajouterai de psy..... J'ai appris qu'il y a plus à transmettre par les sentiments que par les biens matériels. Il faut apprendre le don de soi. Pour recevoir il faut donner et pour donner il faut recevoir. Alors donnons avec le coeur avec la tendresse pour toute richesse.
 


 François Faurant


  (Vous pouvez retrouver Barbara sur le site de François Faurant)

                                    

  http://www.passion-barbara.net/
 

Mercredi 13 juin 2007 à 8:03


La louve   ( Barbara/Barbara/F.Wertheimer )    ( 1973 )


Aux matins frêles des lacs de neige,
Aux matins froids aux reflets grêges,
Aux soleils, frissons de l'hiver,
Je suis la louve solitaire.

J'allais sur mes terrains de guerre,
Cachée, chassant sur mes chemins.
Soudain, sur un socle de pierre,
Il m'est apparu un grand chien

Et moi la louve, moi la reine,
Et moi la faim, et moi l'instinct,
J'ai posé ma tête de fauve
Dans la fourrure du grand chien

Et le chien, au midi frileux,
A suivi ma piste et ma chasse
Et j'ai cru voir dedans ses yeux
Le reflet d'un éclair qui passe.

Il faut croire qu'il était fou
Quand il me suivit dans la neige.
N'étant qu'un chien, il se crut loup
Et prit sa patte dans mon piège.

Mais moi la louve, moi la reine
Et moi la faim, et moi l'instinct,
J'ai ouvert le piège de fer
Et mordu sa cuisse de chien

Mais au nid, au doux crépuscule
Entre chien et loup, au palais,
Couchés sur notre lit d'épines,
Moi, la louve, j'ai léché ses plaies.

Aux matins frêles des lacs de neige,
Aux matins froids aux reflets grèges,
Aux soleils, frissons de l'hiver,
Je reste la louve solitaire,
Solitaire, solitaire, solitaire...

Mardi 12 juin 2007 à 8:36

 
Différence

 

( 1979 )


C'est la vie qui est triste. Pas moi. Je n'ai pas tué l'enfant, je n'ai pas muré les hommes. On est étrange quand on est différent. Mais je refuse la différence que les autres voudraient m'imposer. Je la veux ailleurs. C'est l'instinct de conservation qui me le commande. Je refuse cette fausse complicité que pourrait créer la différence imposée par les autres.


Barbara

Lundi 11 juin 2007 à 9:18


barbara - le bel age
envoyé par
bisonravi1987




Le bel âge    ( Barbara/Barbara )   ( 1964 )



Il avait presque vingt ans
Fallait, fallait voir
Sa gueule, c'était bouleversant
Fallait voir pour croire
A l'abri du grand soleil
Je l'avais pas vu venir
Ce gosse c'était une merveille
De le voir sourire

Voilà que timidement
Le Jésus me parle
De tout, de rien, de sa maman
Tu parles, tu parles
J'aime beaucoup les enfants
J'ai l'esprit de famille
Mais j'ai dépassé le temps
De jouer aux billes

Il avait presque vingt ans
Et la peau si douce
J'ai cueilli du bout des dents
La fleur de sa bouche
Et j'ai feuilleté pour lui
Un livre d'images
Qu'était pas du tout écrit
Pour les enfants sages

Trente jours et tant de nuits
Donne, mais je te donne,
Lui pour moi, et moi pour lui
Et nous pour personne,
Mais il fallait bien qu'un jour
Je perde mes charmes
Devant son premier amour
J'ai posé les armes

Elle avait presque vingt ans
Fallait, fallait voir,
Sa gueule c'était bouleversant
Fallait voir pour croire
Ils avaient tous deux vingt ans,
Vingt ans
Le bel âge...


Cette chanson a fait l'objet d'un premier enregistrement, en 1963, sous le titre  " Presque vingt ans "

Dimanche 10 juin 2007 à 9:30

 


C'était une personne indispensable, éminemment utile, et quelqu'un de gai, d'heureux, de généreux et de joyeux. Elle n'est pas morte, elle s'est absentée.   
Juliette Gréco

Tu as tout donné. Tu apaisais nos craintes et redonnais l'espoir. Tu vis maintenant dans ton île, ton île aux mimosas où déjà tu es reine. Chante-moi l'amour, mon ange, chante. Je t'aime.  
Gérard Depardieu


J'ai beaucoup appris de Barbara. Elle était merveilleuse, indispensable.    
  Serge Réggiani


J'ai toujours adoré Barbara. Tout ce que j'aimais dans le rock, je le retrouvais chez elle.    
Etienne Daho


Il y aura moins bien que Barbara, il y aura mieux que Barbara, mais il n'y aura jamais personne comme Barbara. Il y a elle, et les autres. Elle a disparu, mais elle nous reste indispensable.     
Georges Moustaki


Quand on pense à sa démesure sur scène, personne n'a jamais osé faire cela...Avec Jeanne Moreau, elle est la femme qui m'a fait le plus rire dans ma vie.    
Jean-Claude Brialy

Dés la création de l'association, elle a été à nos côtés dans la plus grande discrétions.   
  Sol En Si

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