Barbara n'est pas seulement concernée par les mutations dans le monde, toujours attentive aux injustices, elle enregistre en 1995 un message d'appel de fonds pour l'association Droit au Logement. Elle se doit de soutenir le " Dal " qui a permis en cinq ans de reloger huit cent cinquante familles et faire appliquer la loi de réquisition. Barbara a ensuite le projet avec Jean-Louis Aubert d'écrire une chanson au bénéfice de l'association Sol En Si. Elle apprend au chanteur la rigueur dans l'écriture : " tu fais le plus beau métier du monde et tu voudrais que cela soit facile " Le fruit de ce travail s'appellera Le couloir, mais il ne sera pas retenu. C'est cette chanson qui va donner à la chanteuse, reprise par la fièvre de l'écriture, le désir de réenregistrer un album, unique moyen maintenant de communiquer avec le public puisqu'elle ne peut plus se produire sur scène. En juin, Barbara effectue chez elle les répétitions pour préparer l'enregistrement de ses nouvelles chansons. Avec Jean-Louis Aubert qui vient souvent jouer du piano à Précy elle compose Vivant poème en vingt-cinq minutes, dans l'allégresse et l'évidence : " il était au début, j'étais à la fin, nous avions ce jour là le même âge " dit-elle joliment.
Mais ici l'âge ne compte pas , seul l'affinité et l'osmose de deux êtres suffisent pour la création!
Bisous ma puce!