Piaf, Barbara, les oiseaux chantent pour vivre...
La môme Piaf. La grande Barbara. Un moineau et un aigle. Deux oiseaux. Deux corps. Deux voix. Deux noirs. Deux vies. Deux destins. Deux passions. C'est ainsi. Monique Serf devient Barbara ou presque le jour où elle découvre Edith Piaf à l'A.B.C. Il y eut un avant et un après ce jour. L'une et l'autre ont chanté leur vie pour ne pas se consumer trop vite. L'une et l'autre ont aussi chanté en se consumant lentement. Elles sont femmes et paradoxes en mouvement. Icônes et vivantes. Admirables et peu convenues ou convenables. Sont-elles identiques pour autant ? On lira souvent que Barbara balbutiante imita ou s'inspira beaucoup de Piaf. Les gestes, la voix, le répertoire. Barbara jaillissante trouvera sa voix en se différenciant de son modèle. Elles seront finalement différentes. Piaf pouvait se faire teindre en blonde s'il le lui demandait. Barbara n'aurait jamais eu la vertu des femmes de marin. Et pourtant... La résonance permanente de leurs voix vibrantes dans leurs corps fiévreux de femmes-oiseaux est pourtant un lien indestructible. Le noir aussi lumineux que le soleil. Les hommes qui passent. Les hommes qui partent. Le rire comme une paire de claques punissant le cafard. Le rire qui les rend un peu folles. Les mains qui s'avancent et qui parlent. Le vertige du don. Au public : l'amant fidèle, le seul. La vache enragée. La rue comme une patrie. Le voyage comme une hygiène de vie. Le chant comme une mystique religieuse. La douleur qui se transcende en force. L'amour en fuite. L'amour à mort. Les chanteuses réalistes
Extrait du livre
Article dédié à ma petite Poupoune.
Et mon beag thòin va adoré <3
] Merci pour la photo mais en mettant la ville... Tu habiterais au dernières nouvelles à ... Marseille ;DDD. Pas grave , merci quand même <3 [
Gros bisous ma puce !