Où qu'elle soit, dans les plus étroites coulisses, elle s'improvise une loge. Comme ces pièces fermées des églises où se prépare l'officiant. C'est là que le corps s'allonge, que les yeux, les lèvres, le visage entier se modifient. Longtemps avant d'entrer en scène, elle s'y enferme. Seule. Elle se penche vers son miroir. La lampe l'éclaire de face. Le masque va naître. Pour un soir. Un temps très court. Le temps d'une rose.
Jacques Tournier ( Ecrivain )
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