Barbara avait réussi, au bout de sa route à réunir quatre générations de spectateurs, touchés au plus profond d'eux-mêmes par une voix, des paroles, et des mélodies servis par une présence magnétique sur scène. Cette diva des âmes était d'une théâtralité folle, n'importe qui d'autre eut été ridicule. Pas elle. 40 ans d'amour exclusif avec un public à la fois populaire et viscéralement attaché à elle. Parmi eux, beaucoup de jeunes, beaucoup de gais. « Ils l'aimaient beaucoup plus fanatiquement que leurs parents. Sans doute pour nier le temps qui avait passé, pour affirmer la permanence de ce qu'elle chante. Barbara parle à l'adolescence — et à ce qui reste en chacun d'adolescent —, ce moment de la vie où l'on berce son "mal de vivre" à coup de chansons tristes, qui soignent "le mal par le mal". »
Le Monde ( 26/novembre1997 )
Bisous ma baboulove , passe un bon dimanche ;)