Jeudi 30 août 2007 à 8:51


Barbara bâtit ses récitals avec un professionnalisme hors pair.
Des premières notes jusqu'au tomber du rideau, elle maîtrise tout.


On est loin d'une simple succession de chansons. Un récital de Barbara est une construction minutieuse. Avec ses deux parties, ses ruptures de rythmes, ses pauses, ses rebondissements. Début du récital, les lumières s'effacent et l'intro démarre ( le musical de Pierre, repris depuis des années ) Le rideau ? Il n'est pas encore ouvert. Ainsi, avant même de voir la scène, le public entre de plain-pied dans le spectacle. Les secondes s'écoulent et le rideau se fend. On découvre les musiciens. puis la chanteuse, enfin. Elle avance, lente, souriante. Une entrée qui prend des allures de cérémonial, et qui souligne d'emblée l'exceptionnel de la rencontre. La première partie est menée tambour battant. Barbara évite les débordements d'enthousiasme. Elle enchaîne titre sur titre, n'hésite pas à couper court aux applaudissements pour entamer une chanson. Le rythme est percutant. Des titres nouveaux ou peu connus viennent se glisser ici et là. L'heure est à la découverte, à l'écoute attentive. Un premier acte court ( à peine plus d'une note gaie, comme une fête : L'homme en Habit Rouge au Châtelet, La Plus Bath des Javas à Mogador. Déjà, elle lance la deuxième partie.

 
Du grave au léger


Contraste saisissant... De retour sur scène, pour une bonne heure de spectacle, Barbara entame alors un récital plus débridé. On retrouve ici les " grands-classiques-qu'on-attend " Avec toujours la finesse de la construction : l'art, par exemple, d'enchaîner deux ambiances, de basculer d'un texte grave à un autre plus léger. Souvent, les musiciens reprennent le thème musical en fin de chanson. L'occasion pour Barbara de laisser libre cours à son aisance : elle fend la scène, regarde la salle, repose sa fatigue sur l'épaule d'un musicien, esquisse des pas de danse. Du coup, elle appelle les spectateurs à elle. Et la salle se laisse porter. La fin du spectacle est une suite de rappels, plus ou moins préparés, de titres archi connus, comme Nantes ou L'aigle Noir. Des moments d'abandon, devant un public définitivement conquis. Là où les roses se tendent, où les lettres échouent sur le bord de la scène, où l'on se dit des " mercis " et des " à bientôt ". Petit à petit, le spectacle glisse des planches à la salle. Le public lui chante La Petite Cantate ou Dis quand reviendras-tu ? Une vrai conversation.


Valèrie Lehoux
( Journaliste )

Par pilgrim.II le Jeudi 30 août 2007 à 10:59
Elle maîtrise de A à Z son spectacle...

Maître de sa vie , maître de son monde, le tout saupoudré de talent !

Bisous Baboulove !


Par Welgaia le Jeudi 30 août 2007 à 16:43
Merci pour l'encouragement, en effet, 1080 pages, ça se lit pas en 2 jours ^^
En tout cas je te félicite pour ce blog !!
Faire un blog entièrement consacré à une personne, c'est du courage !!!
En tout cas bravo !!
Par lagrandemymy le Jeudi 30 août 2007 à 22:37
... Ca donne tellement envie de la voir, sur scène. Faut aussi une certaine dose de courage pour lire ce blog je trouve. Parce qu'on se dit que d'une certaine manière on l'a un peu perdue, enfin, ce que je veux dire c'est que bien sûr sa musique reste, mais une grande dame comme ça.. Elles ne sont éternelles "que" dans leur musique et nous peut-être un peu ingrats, on en voudrait plus. Enfin. Ingrats. Tous les mercis lui vont déjà.
Bref. Je suis retour. Toujours pas claire.

Bises et bonne fin de soirée.
 

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