Je chante et je déploie mes ailes
Mes chansons parlent pour moi. La chanson, c'est une conversation. Il vous suffit d'avoir l'oreille fine... Mais ce n'est pas parce que je chante que j'ai grand chose à dire. Je le dis sur scène ; après c'est terminé. Et ça ne vaut pas la peine d'en faire des tartines. Il faut aborder avec humilité ce métier ( qui n'est justement pas un métier d'humbles ) Chanter comme si c'était la première, et la dernière fois... Si j'avais été amoureuse d'un homme plus que de la chanson, j'aurais quitté la chanson. Je l'ai fait, une fois. Quinze jours. J'ai rôdé comme une malade, je n'ai pas pu. C'est lui qui m'a quittée. J'ai rencontré des hommes fantastiques, mais qui n'ont jamais pu approcher du piano. J'ai vécu de brûlants échanges, je n'ai pas partagé les jours après les jours ; j'étais amarrée à autre chose, j'étais ailleurs. Je n'ai pas su vivre à deux ( je n'ai pas ce talent là ) mais à soixante-dix, cent, mille... Ce que je veux vous dire, c'est qu'il n'y a pas l'ombre d'une intention démagogique dans Ma plus belle histoire d'amour, et vous le savez. Peut-être, s'il y avait eu un enfant... Mais il n'y en a pas eu. C'est peut-être un signe, c'était peut-être le prix, terrible, à payer. Je n'ai pas eu d'enfant, j'ai des centaines d'enfants à qui j'ai dit, à la fin de mes spectacles : " Au nom de l'amour que je vous porte, enfants qui auriez pu être les miens, ces préservatifs, mettez- les "
Barbara
C'était sa vie , sa passion
Et elle a su la faire partager à celles et ceux qui l'appréciaient.