L'Ecluse
( 1968 )
C'est à partir de ce moment qu'on a dit que j'étais une intellectuelle. Ce n'est pas flatteur pour les intellectuels. Qu'est-ce qu'on n'a pas dit sur moi ? Que j'étais étrange. L'insolite Barbara. La dame en noir. La fille de minuit. Un délire de mots. Et moi, je suis plutôt du genre " gai, gai, marions-nous ! "
( 1981 )
A l'Ecluse, nous étions soixante-dix, en comptant les gens debout et la chanteuse. J'étais face au mur où le piano était fixé. Je ne voyais pas les gens, ne serait-ce que parce que je suis myope, mais je l'ai entendais " Ah ! Qu'elle est laide ! "
( 1992 )
A l'Ecluse, j'ai écrit une chanson qui s'appelait Dis, quand reviendras-tu ? que j'ai commencé à chanter sans dire que j'en étais l'auteur. Et puis Chapeau bas. J'ai commencé là-bas, en lever de rideau, quand Marie-José Neuville se produisait en numéro 6, la dernière attraction, le temps fort du spectacle. Et j'ai fini en numéro 6, moi aussi.
( 1993 )
La salle la plus difficile que j'aie connue. Avec ses soixante-dix spectateurs. La porte qui s'ouvrait sur la scène. Le piano à côté qui m'obligeait à chanter à demi tournée vers la gauche. On disait alors : " Elle est étrange " Mais il n'y avait rien d'étrange. Le mur était là, le piano comme ça, et moi de côté. J'étais telle que j'étais à l'époque. Et je n'ai pas changé.
Barbara
porte toi bien et à dans deux semaines...!!! ^^
je tembrasse !! Ta Poupoune !!