( En 1992 )
Je n'ai pas le talent de vivre avec quelqu'un, mais j'ai celui d'être sensible à tous les autres. Or, je crois qu'on est plus attentif aux autres et à leurs souffrances quand on vit à l'écart que lorsqu'on vit parmi eux, quand on reste éveillé la nuit que lorsqu'on dort. Mon instinct de préservation me rend à la fois plus forte et plus disponible.Ma solitude apparente est pleine de gens que j'ai appris aussi à écouter comme mon silence, à Précy, est plein de cris d'oiseaux.
Barbara