< Le piano noir et Ma plus belle histoire d'amour >
Le piano noir ( D. Thinon/R.Charlebois ) ( 1987 )
Quand je serai morte,
Enterrez-moi
Dans un piano noir comme un corbeau
Do, ré, mi fa, sol, la, si, do
Quand je serai morte
Ecrivez dessus, comme il faut
Elle faisait bien son numéro
Do, ré, mi fa, sol, la, si, do
Quand je serai morte
Veuillez alors me mettre à l'eau
Sur l'eau d'un fleuve
Ou d'un ruisseau
Do, ré, mi fa, sol, la, si, do
Quand je serai morte
S'il vogue, vogue, mon piano
Viendrons s'y poser les oiseaux
Do, ré, mi fa, sol, la, si, do
Viendrons s'y poser les oiseaux
Viendrons s'y poser les oiseaux
Quand je serai
Quand je serai
Quand je serai
Morte...
Ma plus belle histoire d'amour (Barbara/Barbara ) ( 1967 )
Du plus loin que me revienne
L'ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin du premier rendez-vous,
Du temps des premières peines
Lors j'avais quinze ans à peine,
Coeur tout blanc et griffes aux genoux
Que ce fût, j'étais précoce
De tendres amours de gosses
Ou les morsures d'un amour fou,
Du plus loin qu'il me souvienne
Si depuis j'ai dit je t'aime
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous.
C'est vrai, je ne fus pas sage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches et puis rien dessus,
C'est vrai je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leurs visages
C'était déjà votre image,
C'était vous déjà et le coeur nu,
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d'amour c'est vous.
Sur la longue route, qui menait vers vous
Sur la longue route, j'allais le coeur fou
Le vent de Décembre, me gelait au cou
Qu'importait Décembre, si c'était pour vous ?
Elle fut longue la route
Mais je l'ai faite la route
Celle-là qui menait jusqu'à vous,
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir, je vous jure,
Que pour vous, je l'eus faite à genoux
Il en eût fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver et la neige à mon cou,
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous.
Mais tant d'hivers et d'automnes
De nuits, de jours et personne,
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous perdant courage
Soudain me prenait la rage
Mon dieu, que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte !
D'autres m'ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous.
J'ai pleuré mes larmes, mais qu'il me fût doux
Oh qu'il me fût doux, ce premier sourire de vous
Et pour une larme qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous ?
Ce fut un soir de Septembre,
Vous étiez venu m'attendre
Ici même, vous en souvenez-vous ?
A vous regarder sourire,
A nous aimer sans rien dire
C'est là que j'ai compris tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venu au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire :
Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Tant que je pourrai vous dire,
Ma plus belle histoire d'amour,
C'est vous.
Bises