La solitude ( Barbara/Barbara ) ( 1965 )
Je l'ai trouvée devant ma porte
Un soir que je rentrais chez moi
Partout, elle me fait escorte
Elle est revenue, là voilà,
La renifleuse des amours mortes
Elle m'a suivie pas à pas
La garce, que le Diable l'emporte
Elle est revenue, elle est là.
Avec sa gueule de carême,
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le coeur à la traîne
Elle nous fait le coeur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes,
Et de longues nuits désolées,
La garce, elle nous ferait même
L'hiver au plein coeur de l'été.
Dans ta triste robe de moire,
Avec tes cheveux mal peignés
T'as la mine du désespoir,
Tu n'es pas belle à regarder,
Aller, va-t'en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui,
Je n'ai pas le goût du malheur
Va-t'en voir ailleurs si j'y suis.
Je veux encore rouler des hanches
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer des nuits blanches
A coeur qui bat, à coeur battant
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit : ouvre-moi ta porte
Je t'avais suivie pas à pas,
Je sais que tes amours sont mortes
Je suis revenue, me voilà
Ils t'ont récité leurs poèmes
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine
Eh! bien, c'est fini, maintenant.
Depuis elle me fait des nuits blanches
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes hanches,
Elle s'est couchée à mes genoux.
Partout elle me fait escorte,
Et elle me suit pas à pas,
Elle m'attend devant ma porte,
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...
Un soir que je rentrais chez moi
Partout, elle me fait escorte
Elle est revenue, là voilà,
La renifleuse des amours mortes
Elle m'a suivie pas à pas
La garce, que le Diable l'emporte
Elle est revenue, elle est là.
Avec sa gueule de carême,
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le coeur à la traîne
Elle nous fait le coeur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes,
Et de longues nuits désolées,
La garce, elle nous ferait même
L'hiver au plein coeur de l'été.
Dans ta triste robe de moire,
Avec tes cheveux mal peignés
T'as la mine du désespoir,
Tu n'es pas belle à regarder,
Aller, va-t'en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui,
Je n'ai pas le goût du malheur
Va-t'en voir ailleurs si j'y suis.
Je veux encore rouler des hanches
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer des nuits blanches
A coeur qui bat, à coeur battant
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit : ouvre-moi ta porte
Je t'avais suivie pas à pas,
Je sais que tes amours sont mortes
Je suis revenue, me voilà
Ils t'ont récité leurs poèmes
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine
Eh! bien, c'est fini, maintenant.
Depuis elle me fait des nuits blanches
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes hanches,
Elle s'est couchée à mes genoux.
Partout elle me fait escorte,
Et elle me suit pas à pas,
Elle m'attend devant ma porte,
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...
Bon dimanche & à très bientôt.