Là-bas ( Barbara/F.Wertheimer ) ( 1973 )
Là-bas, rien n'est comme ici
Là-bas, tout est différent
Pourtant, les chats aussi sont gris
Et les lilas blancs sont blancs
Mais l'amour, s'il est l'amour,
N'a ni de pourquoi, ni de comment
Et les fleurs des jardins, tout autour
Chantent doucement aux enfants
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
Là-bas, rien n'est comme ici
Là-bas, tout est autre chose
Pourtant, un lit, aussi, est un lit
Et une rose, une rose
La beauté qui est beauté
N'a ni de faux semblant, ni de fort
Et les douces brises embaumées
Accompagnent l'oiseau qui dort,
Là-bas, là-bas
De l'autre côté du miroir
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
Là-bas, rien n'est comme ici
Là-bas, tout est autrement
Pourtant, la vie, aussi est la vie
Et le vent, aussi, le vent
La mort, si elle est là-bas
Mais la mort n'existe plus
Car, depuis longtemps déjà, elle dort
Seule, paisible, au fond d'un bois
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
J'aimerais tant qu'on m'y porte,
Qu'on s'y voit, qu'on y passe
Oh, oh que je voudrais que l'on m'y porte
Avant que quelqu'un ne le casse
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
Là-bas, là-bas,
De l'autre côté du miroir
J'aimerais tant qu'on m'y porte
J'aimerais tant qu'on y passe
Là-bas, là-bas,
Là-bas, là-bas,
Là-bas, là-bas...