Vendredi 1er octobre 2010 à 17:08



<   Le bel âge   >


Le bel âge   ( Barbara/Barbara )   ( 1964 )


Il avait presque vingt ans
Fallait fallait voir
Sa gueule c'était bouleversant
Fallait voir pour croire
A l'abri du grand soleil
Je l'avais pas vu venir
Ce gosse c'était une merveille
De le voir sourire

Voilà que timidement
Le Jésus me parle
De tout, de rien de sa maman
Tu parles tu parles
J'aime beaucoup les enfants
J'ai l'esprit de famille
Mais j'ai dépassé le temps
De jouer aux billes

Il avait presque vingt ans
Et la peau si douce
J'ai cueilli du bout des dents
La fleur de sa bouche
Et j'ai feuilleté pour lui
Un livre d'images
Qu'était pas du tout écrit
Pour les enfants sages

Tant de jours et tant de nuits
Donne mais je te donne
Lui pour moi et moi pour lui
Et nous pour personne
Mais il fallait bien qu'un jour
Je perde mes charmes
Devant son premier amour
J'ai posé les armes

Elle avait presque vingt ans
Fallait, fallait voir
Sa gueule, c'était bouleversant
Fallait voir pour croire
Ils avaient tous deux vingt ans
Vingt ans, le bel âge...

Mercredi 22 septembre 2010 à 22:34



<   Le soleil noir   >


Le soleil noir  ( Barbara/Barbara )  ( 1968 )


Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie
Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie
Sous des ciels plus légers, pays de paradis
Oh, que j'aurais voulu vous ramener, ce soir,
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires, qui résonnent bizarres
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des soleil éclatants, des soleils éclatés
Dont le feu brûlerait d'éternels étés

Mais j'ai tout essayé
J'ai fait semblant de croire
Et je reviens de loin
Et mon soleil est noir
Mais j'ai tout essayé
Et vous pouvez me croire
Je reviens fatiguée
Et j'ai le désespoir

Légère, si légère, j'allais court vêtue
Je faisais mon affaire du premier venu
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance
A bouche que veux-tu, et j'entrais dans la danse
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare
J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart
Enfin, j'allais pouvoir enfin vous revenir
Avec l'œil alangui, vague de souvenirs
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre
Et j'étais le torrent et la force de vivre
J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard
Que la vie était belle et folle mon histoire

Mais la terre s'est ouverte,
Là-bas, quelque part
Mais la terre s'est ouverte
Et le soleil est noir
Des hommes sont murés
Tout là-bas, quelque part,
Les hommes sont murés
Et c'est le désespoir

J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli
J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire
Que la vie était belle, fascinant le hasard
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part
Où la fleur était rouge, où le sable était blond,
Où le bruit de la mer était une chanson
Oui, le bruit de la mer était une chanson

Mais un enfant est mort,
Là-bas, quelque part
Mais un enfant est mort
Et le soleil est noir
J'entends le glas qui sonne
Tout là-bas, quelque part
J'entends le glas sonner
Et c'est le désespoir

Je ne ramène rien, je suis écartelée
Je vous reviens, ce soir, le cœur égratigné
Car, de les regarder, de les entendre vivre
Avec eux j'ai eu mal, avec aux j'étais ivre
Je ne ramène rien, je reviens solitaire
Du bout de ce voyage au-delà des frontières
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire ?
Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire ?
S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes
Et si je pouvais, seule, faire taire les armes,
Je jure que, demain, je reprends l'aventure
Pour que cessent, à jamais, toutes ces déchirures,

Je veux bien essayer
Et je veux bien y croire
Mais je suis fatiguée
Et le soleil est noir
Pardon de vous le dire
Mais je reviens, ce soir,
Le cœur égratigné
Et c'est le désespoir
Le cœur égratigné
Et c'est le désespoir
Le désespoir...

Lundi 5 juillet 2010 à 14:32


<   Le soleil noir   >



Le soleil noir  ( Barbara/Barbara )   ( 1968 )



Pour ne plus, jamais plus vous parler de la pluie
Plus jamais du ciel lourd jamais des matins gris
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie
Sous des ciels plus légers pays de paradis
Oh, que j'aurais voulu vous ramener, ce soir
Des mers en furie des musiques barbares
Des chants heureux des rires qui résonnent bizarres
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre
Des coquillages blancs et des cailloux salés
Qui roulent sous les vagues mille fois ramenés
Des soleils éclatants des soleils éclatés
Dont le feu brûlerait d'éternels étés

Mais j'ai tout essayé j'ai fait semblant de croire
Et je reviens de loin
Et le soleil est noir
Mais j'ai tout essayé, et vous pouvez me croire
Je reviens fatiguée
Et c'est le désespoir

Légère, si légère j'allais court vêtue
Je faisais mon affaire du premier venu
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance
A bouche que veux-tu et j'entrais dans la danse
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare
J'ai frissonné du dos j'ai oublié Mozart
Enfin, j'allais pouvoir enfin vous revenir
Avec l'oeil alangui vague de souvenirs
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre
Et j'étais le torrent et la force de vivre
J'ai aimé, j'ai brûlé rattrapé mon retard
Que la vie était belle et folle mon histoire

Mais la terre s'est ouverte là-bas, quelque part
Mais la terre s'est ouverte
Et le soleil est noir
Des hommes sont murés
Tout là-bas quelque part
Des hommes sont murés
Et c'est le désespoir

J'ai conjuré le sort j'ai recherché l'oubli
J'ai refusé la mort j'ai rejeté l'ennui
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire
Que la vie était belle fascinant le hasard
Qui me menait ici ailleurs ou autre part
Où la fleur était rouge où le sable était blond
Où le bruit de la mer était une chanson
Oui le bruit de la mer était une chanson

Mais un enfant est mort, là-bas, quelque part
Mais un enfant est mort
Et le soleil est noir
J'entends le glas qui sonne, tout là-bas, quelque part
J'entends le glas sonner
Et c'est le désespoir

Je ne ramène rien je suis écartelée
Je vous reviens ce soir le coeur égratigné
Car, de les regarder de les entendre vivre
Avec eux, j'ai eu mal, avec eux j'étais ivre
Je ne ramène rien je reviens solitaire
Du bout de ce voyage au-delà des frontières
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire
Et que faut-il donc faire pouvez-vous me le dire
S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes
Et si je pouvais seule faire taire les armes
Je jure que demain je reprends l'aventure
Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures

Je veux bien essayer et je veux bien y croire
Mais je suis fatiguée
Et le soleil est noir
Pardon de vous le dire
Mais je reviens ce soir
Le coeur égratigné
Et c'est le désespoir
Le coeur égratigné
Et c'est le désespoir
Le désespoir

Mercredi 21 avril 2010 à 7:51



Petit montage du Châtetet 87

Lundi 19 avril 2010 à 9:01



<   Précy jardin   >


Précy jardin   ( Barbara/Barbara )   ( 1981 )


Précy,
Oh, jardin de Précy
Précy
Oh, que j'aime tes soirs de mélancolie,
Mélancolie
Jardin
A ciel ouvert
Jardin
Est-ce déjà le paradis?
Précy
Oh, que j'aime t'attendre, le soir, à Précy
Silence
Juste le clocher qui sonne minuit,
Les oiseaux de soie qui se glissent
Près des pivoines endormies
Et les glycines qui frémissent
Jardin
Oh, jardin de Précy,
Oh ma merveille,
Oh mon pays
Suis-déjà en paradis?

Précy,
Bien sûr, un jour, je m'en irai d'ici
Plus loin,
Là-bas, vers un autre pays
Mais, si je peux vouloir quelque chose,
Oh, j'aimerais savoir que fleurissent mes roses
A ciel ouvert,
Pour ceux qui s'aiment
A ciel ouvert,
Que tu deviennes

Un square,
Un square
Joli,
Tout petit, petit
Un square
Qui deviendrait le paradis
Pour tous les enfants
De Précy
Oh, mon cher jardin
Précy
Oh, ma merveille
Mon Précy jardin...

Lundi 22 mars 2010 à 7:23



<   J'entends sonner les clairons   >



J'entends sonner les clairons  ( Barbara/Barbara )  ( 1963 )


J'entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
J'entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
Les corbeaux feront ripaille
J'entends les clairons sonner
T'as voulu jouer à la guerre
Contre qui et contre quoi faire
J'étais à toi toute entière
J'étais déjà prisonnière
Mais du matin qui se lève
Du jour à la nuit sans trêve
Tu voulais ton heure de gloire
Et je ne sais quelle victoire

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
Sur le champ de nos batailles
Meurent nos amours déchirées
J'ai lutté vaille que vaille
Mais je n'ai rien pu sauver
Ci-gît couché sous la pierre
Tout nu sans une prière
Notre amour mort à la guerre
Fallait fallait pas le faire
Ci-gît un printemps à Rome
Et la moitié d'un automne
Ci-gît sans même une rose
Notre amour paupières closes

Entends sonner les clairons
C'est le chant des amours mortes
Entends battre les tambours
C'est le glas pour nos amours
A tant jouer à la guerre
A tant vouloir la gagner
Tu m'as perdue toute entière
Tu m'as perdue à jamais
Tu peux déposer les armes
Oui j'ai fini de t'aimer
Il est trop tard pour les larmes
Entends les clairons sonner

Vendredi 12 février 2010 à 8:10



Notre chanson

Mercredi 10 février 2010 à 8:35



<   Nantes   >   Inédite

Barbara interprète une version qui comporte des variantes par rapport à celle qu'elle conservera par la suite
 Version très émouvante à écouter attentivement

Lundi 11 janvier 2010 à 7:36






<   Tu ne te souviendras pas   >



Tu ne te souviendras pas   ( Barbara/Barbara )   ( 1962 )



Tu ne te souviendras pas
De cette nuit où l'on s'aimait,
Toutes les nuits cahin-caha
S'effeuillent au calendrier

Tu ne te souviendras pas
De mon visage, de mon nom,
Les marionnettes d'ici-bas
Font trois petits tours et puis s'en vont

Tu ne te souviendras pas
Du vent, des algues, de cette plage
De ce silence, de notre émoi
Quand se sont mêlés nos visages

Tu ne te souviendras pas
Nous étions là, émerveillés,
J'ai glissé un peu contre toi
Contre toi, tu m'as entraînée

Tu ne te souviendras pas
De nos corps couchés sur le sol,
Les corps s'enfoncent comme les pas
Dans le sable où le vent les vole

Tu ne te souviendras pas
Doucement, la nuit s'est penchée
Traînant dans son manteau de soie
Des morceaux de ciel étoilé

L'amour nous menait en voyage
Longtemps nous avons navigué,
La mer se cognait au rivage
Dans tes yeux je me suis noyée

L'amour nous menait en voyage
On s'est aimé, on s'est aimé,
Qu'il fut merveilleux le naufrage
Quand dans tes bras j'ai chaviré

Passent les jours, file le temps
S'égrènent les calendriers,
Brûle l'été, soufflent les vents,
Moi, je ne peux rien oublier

J'attends sur la plage déserte
Et je vis le creux du passé,
Je laisse ma porte entrouverte
Reviens, nous pourrons la fermer

Tu ne te souviendras pas
De cette nuit où l'on s'aimait
Toutes les nuits cahin-caha
S'effeuillent au calendrier.

Vendredi 18 décembre 2009 à 8:47



Harmonie parfaite entre Barbara, Brel et Béjart

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