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( Chanson avec Jean-Claude Brialy )
Hop-là ( Barbara/J.J Debout/R.Romanelli ) ( 1970 )
Je vins au monde, je n'avais rien dans la tête
C'est drôle, j'avais tout, tout, tout dans les gambettes
Rue de Bagnolet, près de la rue des Pyrénées
Quand je suis née, hop-là
Sur un long corps, une curieuse petite tête
Une longue tige, une vraie fleur de pâquerette
Le pied cambré, pas besoin d'être prophète
Pour deviner, hop-là
Qu'à l'àge où l'on joue encore à chat perché
Sur les tambourets, au bar du Chat qui Pêche,
Les gambettes gainées de soie noire
Déjà, je me perchais, hop-là
Je n'ai pas dansé les rondes enfantines
Au bois joli, sonnaient, sonnaient les mâtines
A pas de loup, et déjà sans peur du loup,
A quinze ans, je trottinais
J'ai pas de tête, mais j'ai des jambes
Qui me portent, me rapportent
Je déambule, point virgule
Je dégaine ma dégaine
Enfant, j'avais l'âme pieuse
Et je rêvais d'être un jour
Une petite sœur du Bon Dieu.
Ben, j'suis petite sœur d'amour
Venez à moi, venez, venez donc, mes frères
Pourvu qu'on y croie, à chacun sa prière
Dieu m'a donné la foi et le savoir-faire
Qu'il soit loué, hop-là
Venez à moi, venez, Dieu vous le pardonne
Ce soir, c'est Noël dans le cœur des hommes
Qu'elle est jolie, la messe qu'on danse à minuit
Au creux d'son lit, hop-là
Si vous êtes musicien, je sais la messe en ré
Si vous êtes général, je vous ferais le défilé
Si vous êtes poète, je vous réciterai
La petite chanson d'Verlaine
Si vous aimez les marins, je serais mousse
Comme dit la chanson, je vous ferais ça en douce
Venez mes frères, je ne suis pas cultivée
Mais j'ai des connaissances
Rien dans la tête, toute en jambes
Je trotine et mutine
Douce, douce, pas farouche
Je dégaine ma dégaine
Quel beau métier, je suis petite sœur d'amour
Infatigable, je vais de nuit et de jour
Quand on n'a pas de tête, il faut avoir des jambes
C'est bien connu, hop-là
Et que m'importe, que ce soit le pauvre ou le riche
Pour moi, les hommes sont égaux, je m'en fiche
Comme c'est écrit, il faut aimer son prochain
J'aime le mien, hop-là
De mon enfance j'ai gardé l'âme pieuse
Bien sûr, je ne suis pas vraiment religieuse
Mais chaque jour, auprès de vous, mes chers frères,
J'égrène mon rosaire
Entrez mes frères, entrez, c'est l'heure où l'on prie
Ensemble, nous aurons d'autres paradis
Ensemble, nous monterons au septième ciel
Hop-là, hop-là, hop-là
C'est drôle, j'avais tout, tout, tout dans les gambettes
Rue de Bagnolet, près de la rue des Pyrénées
Quand je suis née, hop-là
Sur un long corps, une curieuse petite tête
Une longue tige, une vraie fleur de pâquerette
Le pied cambré, pas besoin d'être prophète
Pour deviner, hop-là
Qu'à l'àge où l'on joue encore à chat perché
Sur les tambourets, au bar du Chat qui Pêche,
Les gambettes gainées de soie noire
Déjà, je me perchais, hop-là
Je n'ai pas dansé les rondes enfantines
Au bois joli, sonnaient, sonnaient les mâtines
A pas de loup, et déjà sans peur du loup,
A quinze ans, je trottinais
J'ai pas de tête, mais j'ai des jambes
Qui me portent, me rapportent
Je déambule, point virgule
Je dégaine ma dégaine
Enfant, j'avais l'âme pieuse
Et je rêvais d'être un jour
Une petite sœur du Bon Dieu.
Ben, j'suis petite sœur d'amour
Venez à moi, venez, venez donc, mes frères
Pourvu qu'on y croie, à chacun sa prière
Dieu m'a donné la foi et le savoir-faire
Qu'il soit loué, hop-là
Venez à moi, venez, Dieu vous le pardonne
Ce soir, c'est Noël dans le cœur des hommes
Qu'elle est jolie, la messe qu'on danse à minuit
Au creux d'son lit, hop-là
Si vous êtes musicien, je sais la messe en ré
Si vous êtes général, je vous ferais le défilé
Si vous êtes poète, je vous réciterai
La petite chanson d'Verlaine
Si vous aimez les marins, je serais mousse
Comme dit la chanson, je vous ferais ça en douce
Venez mes frères, je ne suis pas cultivée
Mais j'ai des connaissances
Rien dans la tête, toute en jambes
Je trotine et mutine
Douce, douce, pas farouche
Je dégaine ma dégaine
Quel beau métier, je suis petite sœur d'amour
Infatigable, je vais de nuit et de jour
Quand on n'a pas de tête, il faut avoir des jambes
C'est bien connu, hop-là
Et que m'importe, que ce soit le pauvre ou le riche
Pour moi, les hommes sont égaux, je m'en fiche
Comme c'est écrit, il faut aimer son prochain
J'aime le mien, hop-là
De mon enfance j'ai gardé l'âme pieuse
Bien sûr, je ne suis pas vraiment religieuse
Mais chaque jour, auprès de vous, mes chers frères,
J'égrène mon rosaire
Entrez mes frères, entrez, c'est l'heure où l'on prie
Ensemble, nous aurons d'autres paradis
Ensemble, nous monterons au septième ciel
Hop-là, hop-là, hop-là
Bisous !